Sophie Prégent se prononce sur l'affaire Guillaume Lemay-Thivierge : « Ce n'est pas une nouveauté »
Elle se prononce sur la controverse.
Monde de Stars
Après que La Presse eut révélé jeudi que Guillaume Lemay-Thivierge n'était pas vacciné, ce qui lui avait valu de perdre son contrat de réalisation à District 31, la présidente de l'Union des artistes, Sophie Prégent, s'est prononcée sur la controverse.
En entrevue au 98,5 FM confirme que les positions sur le vaccin de la part du comédien étaient connues de l'UDA.
« Non. Absolument pas. Ce n’est pas une nouveauté. On reçoit de façon relativement régulière des messages qui ressemblent à ça à l’Union des artistes. Il y a une partie de notre membership qui est anti-vaccin, comme dans la société. Cela dit, ils sont très loin d’être majoritaires, mais ils sont très bruyants, par contre », a-t-elle fait savoir.
En plus de ne pas être vacciné, Guillaume Lemay-Thivierge aurait tenté à deux reprises, chaque fois en vain, d'aller manger au restaurant, depuis l'instauration du passeport vaccinal. Il aurait, selon La Presse, régulièrement dit à des collègues artistes qu'ils faisaient « erreur » en respectant les consignes sanitaires, qu'il qualifierait de « lavage de cerveau ».
Comme le syndicat de l'Union des artistes ne représente pas les réalisateurs, elle ne peut toutefois pas commenter le cas précis de Guillaume Lemay-Thivierge à District 31.
« Les artistes, dans l’exercice de leurs fonctions, ne peuvent se protéger avec un équipement de protection individuel, ce qui change complètement la donne », précise-t-elle toutefois en ajoutant que ce n'est pas le cas des techniciens.
Elle explique toutefois ce qu'il en serait pour des comédiens non vaccinés.
« Le téléroman X décide que la comédienne Y, qui n’est pas vaccinée et qui ne veut pas se faire vacciner... On va supprimer son rôle, parce que l’on juge qu’elle est un danger pour les autres. Qu’est-ce que l’Union des artistes ferait dans ce cas-là? », se demande la présidente de l'Union des artistes.
« Il va être difficile de justifier pour des raisons de libertés individuelles de ne pas protéger plus de 90 % des autres artistes sur un lieu de tournage. Cet artiste-là, je lui suggère de téléphoner à l’UDA et on va regarder cas par cas. Si le scénario le justifie, c’est clair que l’on ne pourra pas défendre les libertés de cette personne-là sous prétexte qu’elle a des droits », ajoute Sophie Prégent.
Écoutez son intervention complète ici .
- Monde de Stars
La conjointe de Philippe Bond se vide le coeur
- Nouvelles
- 4 minutes à lire
- E. Handanagic
Mathieu Baron et Alexandra De Simon se seraient séparés
- Potins
- 3 minutes à lire
- E. Handanagic
Deuxième annonce surprise en autant de jours de Jeff Boudreault concernant son avenir
- Nouvelles
- 4 minutes à lire