Hugo Dumas donne plus de détails sur les raisons du départ de Pascale Nadeau
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Monde de Stars
C’est le sujet chaud de l’heure. Dans une tribune incendiaire, l’ancienne cheffe d’antenne de Radio-Canada, Pascale Nadeau, dénonçait les dérives disciplinaires du diffuseur public. Blessée et humiliée, elle expliquait ainsi ne pas avoir voulu prendre sa retraite si vite, mais bien avoir été poussée vers la sortie.
Quelques heures plus tard, la direction de Radio-Canada a ainsi pris la parole pour se défendre et expliquer n’avoir fait que ce qu’ils avaient à faire : suivre leur politique internet en cas de plainte contre l’un de ses employés.
Dans cet immense déballage public, il est difficile de décerner le vrai du faux et de s’y retrouver. Ce matin, le chroniqueur pour La Presse, Hugo Dumas, a décidé de revenir sur l’événement et d’éclaircir les raisons du départ de l’ancienne tête d’affiche de l’information.
Pascale Nadeau et Radio-Canada s’entendent pour dire qu’une plainte à l’encontre de la journaliste est à la base de tout cela. Pour la journaliste, cette plainte est mensongère, pour le diffuseur, elle méritait une suspension suite à une enquête externe.
Voici donc un extrait de la chronique d’Hugo Dumas qui présente les deux versions (non officielles) de ce qui a poussé la cheffe d’antenne au départ :
« Maintenant, que s’est-il passé pour que l’on en arrive à un tel déballage public ? La direction a refusé mercredi d’aborder les gestes reprochés à Pascale Nadeau. Encore ici, deux versions – non confirmées – circulent.
Se pourrait-il que Pascale Nadeau ait parlé durement, et de façon très raide, à des membres de son équipe ? La plainte contre elle n’aurait pas été faite par la personne ayant encaissé les remarques de Pascale Nadeau, mais par une collègue qui avait été témoin des échanges.
Hypothèse différente, maintenant : Pascale Nadeau a-t-elle simplement exercé un leadership corsé dans un environnement où la pression était intense ? Voilà le cœur du litige, qui reste à éclaircir.
À l’interne, deux clans s’affrontent à ce sujet. Le premier groupe appuie Pascale Nadeau, qui, oui, peut être cassante, tranchante et exigeante, mais qui porte un journal télévisé sur ses épaules. C’est elle qui doit répondre des gaffes des autres. Et dans le feu de l’action, et à quelques minutes avant d’entrer en ondes, les gants blancs tombent souvent, même si ce n’est pas souhaitable.
Dans l’autre faction, il y aurait une plus jeune génération qui estime déplacée cette façon de se comporter en 2021. On ne s’adresse plus aux gens de cette façon carrée, disent-ils. On détecte ici un choc culturel entre deux mentalités de gestion.
Sans le lier au dossier de Pascale Nadeau, la patronne Luce Julien reconnaît qu’il y a un « clash de générations » à Radio-Canada, qui rend difficile le recrutement de journalistes prêts à travailler le soir ou le week-end. Dans sa lettre ouverte, Pascale Nadeau rapporte qu’à son Téléjournal week-end, elle côtoyait parfois des collègues moins expérimentés ou de passage, ce qui pouvait causer des frictions. »
Le dossier est donc assez épineux et beaucoup de questions restent en suspens. Nous vous conseillons de lire la chronique complète d’Hugo Dumas qui revient en détail sur plusieurs points de cette affaire.
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