Geneviève Pettersen fait son mea culpa et s'excuse, suite à ses propos controversés sur Elisabeth Rioux

Geneviève Pettersen s'est excusée, mercredi sur les ondes de QUB Radio, après les propos controversés qu'elle a tenus mardi au sujet de la femme d'affaires et influenceure Elisabeth Rioux qui a affirmé être victime de violence conjugale. Dans deux entrevues présentées à LCN et à QUB Radio, l'animatrice y a été de propos qui ont été fortement critiqués. 

En compagnie de Julie Marcoux sur les ondes de LCN elle a remis en question l'attitude de certains influenceurs d'exposer une grande partie de leur privée sur les réseaux sociaux, alors que le sujet de son intervention devait plutôt être sur la violence conjugale. Et au micro de Benoit Dutrizac, elle s'est notamment moquée du prénom de la fille d'Elisabeth Rioux. Des propos qui ont créé une véritable onde de choc sur les médias sociaux.

Voici les extraits en question:

Voici ce que Geneviève Pettersen a affirmé, mercredi, en ouverture de son émission sur QUB Radio:

« Je veux commencer, et c'est très très important pour moi de le faire, par une rectification. Parce qu'en ce moment il y a une grosse tempête et je veux faire des rectifications concernant mes interventions d'hier à l'émission de Benoit Dutrizac et à LCN. Je veux clarifier ça, c'est super important pour moi de le faire, pour la simple et bonne raison que la cause de la violence conjugale c'est un problème très important dans notre société qu'on a ignoré trop longtemps. 

Et il faut absolument encourager les victimes - toutes les victimes! - à parler et à dénoncer. Est-ce que j'ai eu des formulations maladroites hier? Oui. Pour vrai, oui. Est-ce que le ton drolatique, faire des blagues au travers de ça c'était intelligent? Pas dans le contexte. Je l'ai réécouté, et dans le contexte ce n'était pas intelligent. 

Mais ce que je trouve vraiment important de redire c'est que l'idée ici c'est de dénoncer les violences faites aux femmes. Je suis tellement désolée que ça ne soit pas sorti de même. Tellement! En aucun cas, j'aurais jamais voulu rabaisser, invalider ou ridiculiser une victime de violence. Jamais! Et je trouve ça important de garder le dialogue ouvert et je vais continuer à parler de violence conjugale, je vais continuer de donner la parole aux organismes qui viennent en aide à ces victimes-là parce qu'on le sait qu'il manque de ressources, en particulier pendant la pandémie. On en a parlé souvent, les victimes de violence conjugale manquent de ressources, les organismes aussi, il n'y a pas assez d'argent alors je vais continuer de donner la parole aux organismes, c'est ce que je fais depuis le début de mon émission à QUB Radio.

Je vais aussi continuer de donner la parole aux victimes autant que c'est possible évidemment. Ce que j'ai dit hier ça ne représente vraiment pas les positions que je défends quotidiennement sur ces enjeux de violence faite aux femmes et ceux qui me connaissent, ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux le savent. 

J'aimerais vraiment ça si on pouvait trouver toutes et tous ensemble une façon que cet épisode malheureux devienne un espèce de levier pour que les personnes qui sont victimes trouvent le courage de dénoncer. Aussi pour attirer le regard des décideurs vers ce phénomène-là. On a des comités trans-partisans, on a des choses qui sont mises en place mais il en faut plus, il faut que ça se passe plus vite.

En terminant, je veux souhaiter bonne chance à Elisabeth Rioux parce que ce qu'elle vit ça doit être excessivement difficile. Et je pense qu'il ne faut pas perdre de vue ce qui est fondamental: il faut continuer de parler de violence conjugale et de se demander pourquoi les victimes hésitent encore à demander de l'aide, à porter plainte, pourquoi on a encore de la misère à faire ça. Il y a une perte de confiance aussi dans nos institutions et dans le processus de plainte. »

Vous pouvez écouter l'extrait ici, sur le site de QUB Radio.

Dans sa story Instagram, elle a également publié le message suivant:

« Je suis vraiment catastrophée de voir ce qui se passe car je suis féministe et de tout temps j'ai été une alliée des femmes et j'ai milité contre la violence conjugale. Le segment a été écourté à cause du discours de Joe Biden et je n'ai pu terminer mon idée ni dire que je n'étais pas d'accord avec le fait qu'il faut trouver d'autres modèles. 

Je l'ai dit dans le segment suivant de mon émission de radio, que je vous invite à écouter. Mais je ne voulais tellement pas ça mon dieu je suis tellement désolée car ce n'était pas l'intention du segment. 

Vraiment mes excuses à Elisabeth Rioux parce que mon intention c'était tellement le contraire de vouloir shamer une victime de violence conjugale. »