Sébastien Bovet se décompose en direct à RDI en apprenant une nouvelle de dernière heure et il n'est pas content
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Monde de Stars
On le sait, les journalistes et les politiciens entretiennent une relation complexe et pas toujours harmonieuse. Les exemples de journalistes qui décident de faire le saut en politique sont nombreux et on sent chaque fois un malaise dans la classe médiatique.
On peut le comprendre: les journalistes doivent chercher à rester le plus objectif possible et ne révèlent pas leurs opinions politiques puisque ça pourrait les placer dans une situation d'apparence de conflit d'intérêt. Au cours des dernières années, les décisions de Bernard Drainville et Martine Biron de se lancer avec la Coalition avenir Québec, par exemple, avaient fait couler énormément d'encre.
On a eu un nouvel exemple du même type, lundi, alors que le journaliste de Radio-Canada Alex Boissonneault a annoncé qu'il serait candidat pour le Parti québécois dans la circonscription d'Arthabaska.
Et sur les ondes de la télévision d'État, Sébastien Bovet n'a pas été en mesure de cacher son étonnement au moment d'apprendre la nouvelle en direct à RDI.
Voici la séquence en question qui a été partagée sur les réseaux sociaux:
On sent dans la réaction du chef d'antenne de la surprise, de la déception et de la colère. Il faut savoir que les deux hommes ont travaillé ensemble sur la colline parlementaire à Québec au cours des dernières années. On imagine la surprise de ne pas avoir été informé de cette nouvelle avant qu'elle ne devienne officielle, la déception de perdre un collègue estimé et la colère de savoir qu'une fois de plus la confiance du public envers les journalistes pourraient être mise à mal par cette nouvelle.
Le passage d'Alex Boissonneault du journalisme à la politique soulève des questions éthiques, notamment en ce qui concerne l'impartialité et la confiance du public envers les médias. Cependant, il affirme que sa décision est motivée par le désir de servir le public sous une autre forme, en s'engageant activement dans la sphère politique. Sa candidature dans Arthabaska est perçue comme un atout pour le Parti Québécois, en raison de sa notoriété et de ses racines dans la région.
Voici la publication que le candidat a partagée sur ses médias sociaux:
« C’est le début d’un temps nouveau, chantait Renée Claude! Parce que oui, c’est un nouveau chapitre qui s’amorce. Et non le moindre.
Cela dit, c’est le coeur gros que je prends cette décision. Si je quitte la formidable équipe de Première heure, ce n’est pas faute d’avoir aimé passionnément mon métier… Métier d’animateur, de matinalier, de journaliste.
Il n’y pas de mots pour décrire l’immense privilège d'accompagner un public aussi extraordinaire que celui de la grande région de la Capitale nationale. Pendant trois ans, je me suis levé aux aurores, avec une équipe du tonnerre, pour me brancher sur mon monde. Je garderai un souvenir impérissable de cette époque de ma vie.
Oui, j’aurais pu continuer encore longtemps à occuper cette chaise. Le plaisir était toujours là. Le sentiment de faire une différence aussi. Les artisans de Radio-Canada font un travail inestimable pour offrir une information de qualité aux gens d’ici. Ils ont tout mon respect, et ma reconnaissance.
Or il arrive que des opportunités de servir autrement se présentent, et qu’on ait envie de monter dans le train qui passe en gare. Précisément parce que l’on croit au service public, mais sur un autre terrain. Celui de l’engagement.
Enfin, je tiens donc, en laissant mon micro, à remercier du fond du coeur tous ces gens qui consacrent leur vie à l’info. À remercier mes anciens collègues, les membres de l’équipe de Première heure, et surtout, surtout, les auditeurs sur qui j’ai pu me brancher ces trois dernières années. Vous êtes précieux.
Merci, merci, merci.
Et pour la suite, rendez-vous demain… à St-Ferdinand! »
La candidature d'Alex Boissonneault a rapidement créé une petite controverse alors que le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime qui sera lui aussi candidat à l'élection partielle dans Arthabaska, a publié le statut suivant:
« DECLARATION OFFICIELLE DU CHEF DU PARTI CONSERVATEUR DU QUÉBEC:
Je le trouvais fort sympathique Alex Boissonneault, sans me douter une seconde de son passé criminel.
Les médias viennent de nous en apprendre sur une autre facette d’Alex Boissonneault, celui qu’on ne connaissait pas, celui qui a milité dans une organisation violente d’extrême-gauche, anticapitalisme.
Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon était-il au courant que son nouveau candidat dans Arthabaska a été arrêté en possession d’explosifs à quelques jours du Sommet des Amériques?
Monsieur Plamondon est-il à l’aise avec un candidat arrêté avec des cagoules, des bâtons de baseball, des boucliers, des lance-pierres et du matériel militaire, soit des bombes fumigènes, des masques à gaz et des billes d'acier? Tout cela en vue de préparer potentiellement des bombes incendiaires, à quelques jours du Sommet des Amériques à Québec?
Monsieur Plamondon savait-il que monsieur Boissonneault a été reconnu coupable d'avoir comploté dans le but de commettre un méfait?
Monsieur Plamondon considère-t-il que les 40 jours que monsieur Boissonneault a passé en prison effacent son crime?
Monsieur Plamondon s’est-il assuré que monsieur Boissonneault n’est plus anticapitaliste et d’extrême-gauche?
PSPP est bon pour faire la morale aux autres et attaquer l’éthique de ses adversaires. Pourquoi ce visage à deux faces quand il s’agit de son propre candidat? »
Ce à quoi le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon a répondu:
« Chers amis,
Je présenterai demain la candidature d’Alex Boissonneault, journaliste et animateur depuis maintenant 17 ans à Radio-Canada et natif de Saint-Ferdinand dans la circonscription d’Arthabaska. J’ai pris note des centaines de mots d’encouragement de votre part. Vous êtes nombreux à être agréablement surpris de la capacité du Parti Québécois à recruter une candidature d’une telle envergure dans une circonscription qui nous aurait été même impossible de penser remporter il y a deux ans à peine.
J’ai aussi pris connaissance hier soir des attaques instantanées d’Éric Duhaime au sujet d’Alex Boissonneault et je désire faire les rectifications suivantes :
• Alex Boissonneault m’a évidemment indiqué, en toute transparence dès le départ, qu’il avait été arrêté à l’âge de 22 ans, en 2001. Contrairement à ce qu’affirme Éric Duhaime, il n’a jamais été condamné à de la prison, mais à un suivi en collectivité et à des travaux communautaires.
• Son erreur de jeunesse a été d'avoir eu en sa possession des dispositifs fumigènes, c’est-à-dire des objets qui font de la fumée, mais qui ne sont pas des objets visant à blesser. Contrairement à ce que dit Duhaime, il n’a jamais été en possession d’armes ni de billes d'acier. En fait, il n'a jamais été question de faire du mal ou de blesser qui que ce soit, avec ou sans dispositif.
• J’ai pris note du fait qu’il a obtenu un pardon en bonne et due forme en 2011, et qu’il fait un travail exemplaire de journaliste depuis maintenant 18 ans. Il a non seulement un parcours professionnel exemplaire, reconnu de ses pairs et du grand public, mais il a aussi un parcours de citoyen exemplaire depuis l’incident. D'ailleurs, son employeur, Radio-Canada, était tout à fait au courant des faits, y compris lorsqu’il œuvrait sur la colline parlementaire et lorsqu'il a eu son micro à la première heure.
• J’ai pris la décision de lui offrir d’être candidat du Parti Québécois parce que je suis persuadé qu’il est la meilleure personne pour représenter les citoyens d’Arthabaska, y étant ancrée depuis sa naissance.
Ça me fera plaisir de vous présenter à quel point c’est une personne exceptionnelle qui fera, j’en suis certain, un député remarquable. »
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