Les tournages de District 31 perturbés par le variant Omicron

Le variant Omicron a forcé le premier ministre du Québec, François Legault, à resserrer les mesures pour le temps des Fêtes. Si les salles de spectacles doivent réduire leur capacité de moitié, certains tournages sont aussi touchés par de nouvelles règles. Et c'est le cas de District 31, rapporte La Presse.

Si l'équipe de la télésérie a terminé son tournage vendredi avant la pause des Fêtes, elle reprendra dès le 3 janvier après deux semaines de pause. 

Vendredi, le jour suivant le point de presse du premier ministre, l’Association québécoise des productions médiatiques (AQPM) a annoncé de nouvelles consignes pour respecter les nouvelles normes sanitaires. 

Ainsi, il faudra respecter une distance de deux mètres, sauf lorsque des règles concernant de petites équipes stables s'appliquent. Les gens sur le plateau devront à nouveau porter le masque en tout temps, à l'intérieur et à l'extérieur. 

Mais District 31 n'est pas la seule émission touchée par ces nouvelles normes. Les émissions qui enregistrent devant public devront réduire à 50 % leurs membres du public, comme le font les salles de spectacles. 

Radio-Canada a d'ailleurs confirmé à La Presse prendre le variant Omicron « très au sérieux » et suivre la situation « de très près ».

Les interventions sur FaceTime et Skype reprendront également pour des émissions à RDS. Ainsi, le 5 à 7 de Yanick Bouchard et Frédéric Plante recevra ses panélistes à distance. 

La hausse des cas au Québec a également perturbé des tournages de séries américaines, comme Ghosts, diffusée sur CBS, mais tournée à Montréal. Un membre a été déclaré positif à la COVID-19 et force une pause jusqu'au mois de janvier. 

Heureusement, aucune éclosion n'est survenue pour l'instant sur un plateau d'une émission en français. 

« Ça montre qu’on respecte les mesures et qu’on prend la situation au sérieux. Mais il va falloir qu’on reste prudent. Le variant Omicron est beaucoup plus contagieux. On doit se laver les mains de manière régulière, aérer les plateaux, porter le masque partout, garder une distance de deux mètres… Ce sont des mesures qui rappellent le début de la pandémie, c’est sûr qu’il y a un peu de découragement chez nos membres, mais je suis convaincu qu’ils sont prêts à faire ce qu’il faut », fait savoir à La Presse le président de l’Alliance québécoise des techniciens et techniciennes de l’image et du son (AQTIS) section locale 514 AIEST, Christian Lemay.