«Mike chez RONA» : voici d'où vient cette fameuse chanson qui nous reste dans la tête.
Un véritable phénomène
Depuis le lancement de la campagne publicitaire «Mike chez RONA» en mars dernier, une chose est claire : tout le Québec a la chanson dans la tête. Impossible d’y échapper, elle joue à la télévision, à la radio, et même dans les conversations de tous les jours.
Ce qui ne devait être qu’une publicité est devenu un véritable ver d’oreille, fredonné par des milliers de Québécois. Un coup de maître publicitaire, combinant humour, nostalgie et un excellent choix musical.
Car derrière cette ritournelle accrocheuse se cache une chanson culte des années 70, «My Sharona», du groupe américain The Knack.
La version de RONA, adaptée avec une touche d’autodérision et de localisme, s’inspire directement de ce succès planétaire pour créer «Mike chez RONA». La mélodie est la même, mais les paroles ont été revues avec humour pour coller à l’univers de la quincaillerie… et ça fonctionne à merveille.
À l’origine, «My Sharona» est sortie le 18 juin 1979 sur l’album Get the Knack. Écrite par Doug Fieger et Berton Averre, deux membres du groupe, la chanson a été propulsée au sommet du Billboard Hot 100 pendant six semaines consécutives, devenant un hymne rock marquant de son époque.
Fieger, également chanteur du groupe, avait écrit les paroles après être tombé éperdument amoureux de Sharona Alperin, une jeune femme de 17 ans, alors qu’il en avait 25. Quant au riff de guitare, aujourd’hui mythique, il est l’œuvre de Berton Averre.
La chanson a depuis traversé les décennies, faisant l’objet de nombreuses reprises et parodies, et apparaissant dans une multitude de films et de publicités.
Celle de RONA s’inscrit donc dans une longue tradition d’hommages ludiques à ce classique, mais réussit l’exploit de le moderniser tout en le rendant résolument québécois.
Avec «Mike chez RONA», l’entreprise a réussi à transformer une simple pub en phénomène culturel.
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