Une des présumées victimes de Philippe Bond compte porter plainte à la police
Tous les détails ici
Monde de Stars
Les choses se corsent pour Philippe Bond, au lendemain d'une enquête dévastatrice du quotidien La Presse dans laquelle huit femmes ont témoigné d'actes répréhensibles que l'humoriste aurait commis à leur endroit entre 2006 et 2015.
Il faut rappeler que malgré le nombre et la gravité des gestes reprochés et malgré la qualité du travail journalistique qui a été effectué, aucune accusation criminelle n'a été déposée au moment d'écrire ces lignes et que tout ceci n'est basé que sur des allégations.
Par contre, cela pourrait bien changer au cours des prochains jours puisque l'une des femmes qui a témoigné à visage découvert dans l'article de La Presse entend porter plainte à la police.
« Je n’ai plus honte. [...] Je ne me sentirai pas mal d’aller vers la police une seconde fois et de dénoncer les actes que j’ai subis », a affirmé Lisa Matthews en entrevue à Radio-Canada.
La femme, qui avait 20 ans au moment des faits allégués, raconte dans l'article de La Presse avoir rencontré Philippe Bond en 2007. Elle a été boire des verres avec lui dans le lounge de l’hôtel du Casino du Lac-Leamy, à Gatineau, en compagnie d’autres personnes.
« Il était très cool jusqu’au moment où je me suis rendue à la salle de bain. Il m’a poussée dans une toilette, il a barré la porte et il m’a mis son membre dans la bouche. »
« Il y a plusieurs petites cabines. Il m’a suivie, il m’a poussée à l’intérieur, il m’a assise sur la toilette et il a verrouillé la porte. »
« Je pensais qu’il niaisait ». Elle lui aurait alors demandé ce qu'il faisait là et l'humoriste aurait alors répondu: « T’as envie de moi. »
Lisa Matthews affirme avoir protesté, en disant à M. Bond que, non, elle voulait juste aller à la toilette : « Le personnage drôle qui déconnait au bar, super funny, versus ce qu’il était dans la salle de bain, ce n’était plus le même gars. Son regard était méchant, il était très imposant, très agressif. »
La femme affirme être allée à la police de Gatineau deux semaines plus tard pour s’enquérir de ses recours. Mais elle dit ne pas avoir été prise au sérieux par des policiers qui, selon elle, s’inquiétaient surtout de la carrière de M. Bond : « Quand j’ai vu le genre de questions des policiers, je suis partie. Ça allait être ma parole contre la sienne. Ça ne me tentait pas de me sentir encore plus dégueulasse. »
Jeudi, suite à la publication de l'article de La Presse, le directeur du Service de police de la Ville de Gatineau a encouragé madame Matthews à porter plainte à nouveau.
« Il faut comprendre qu’on est en 2022. Les méthodes d’enquêtes ont beaucoup changé. Il y a eu des mouvements sociaux, il y a même eu des choses qu’on a mises en place pour réviser certains dossiers, particulièrement en matière d’agression. »
Après s'être retiré de la vie publique et avoir vu ses employeurs rompre leurs liens d'affaires avec lui, Philippe Bond devra-t-il faire face à la justice? On devrait le savoir bien assez rapidement.
Suite aux allégations de Thomas Levac, faites lors de l'enregistrement d'un balado devant public et retransmis en direct sur YouTube, Philippe Bond avait publié un message dans lequel il niait catégoriquement les faits.
Voici ce qu'il avait écrit sur sa page Facebook, un message qui a été effacé depuis:
« Depuis les dernières années, de nombreux témoignages racontant des histoires terribles ont circulé. Aucune victime ne mérite ce qu’elle a vécu et malheureusement il y a beaucoup d’autres histoires graves qui demeurent dans l’ombre.
Il y a aussi une fausseté qui circule à mon sujet, rendue publique par un humoriste récemment.
Aujourd’hui je me lève et je crie haut et fort mon innocence. Toutes les relations que j’ai eues ont été consentantes, JAMAIS je n’ai été un agresseur, JAMAIS je ne le serai et je n’accepterai JAMAIS d’en être accusé sans me défendre.
Vous comprendrez donc que je n’ai d’autre choix que d’entamer des procédures légales. »
Sous sa publication, de nombreux messages ont été laissés, dont un qui a particulièrement attiré l'attention. Il s'agissait d'une femme qui parlait d'une lettre que Philippe Bond aurait envoyée à plusieurs des femmes présentes à un party de fin de production, il y a quelques années.
La Presse a obtenu une copie de la lettre en question et en voici le contenu:
« J'ai habituellement une facilité à écrire, mais croyez-moi en ce moment ce n'est pas le cas. Cette lettre s'adresse à toutes celles que j'ai pu offenser lors du dernier party des Gags. Ce soir-là j'ai dépassé les bornes et je m'en excuse. Désolé de ce que j'ai pu dire ou faire. Je suis conscient des actes que j'ai commis et je suis loin d'être fier de tout ça.
Le pire c'est que de toutes les jobs que j'ai eues dans ma vie, je n'ai jamais connu une équipe aussi formidable. Ne changez surtout pas! En espérant pouvoir un jour le faire de vive voix, veuillez s'il vous plait accepter cette lettre et mes excuses.
Encore une fois, désolé! J'espère que vous me pardonnerez. Bonne saison 2008!
Sincèrement, Philippe »
La lettre en question aurait été écrite en 2007, suite à un party de fin de production pour l'émission Juste pour rire: les gags. Elle aurait été écrite à la main par Philippe Bond, photocopiée et remise à plusieurs des femmes qui étaient présentes ce soir-là.
Voici une copie de la lettre dont La Presse a obtenu une copie.
- Samuel Doiron
Une apparition remarquée pour le fils de Véronique Cloutier et sa conjointe connue du public
- Potins
- 2 minutes à lire
- Monde de Stars
La conjointe de Philippe Bond se vide le coeur
- Nouvelles
- 4 minutes à lire
- E. Handanagic
Mathieu Baron et Alexandra De Simon se seraient séparés
- Potins
- 3 minutes à lire