Simon Olivier Fecteau fait le meilleur montage en réaction à la poursuite du bébé sur la pochette de Nevermind

Après que l'homme qui apparaît bébé sur la pochette de l'album Nevermind de Nirvana eut intenté une poursuite pour pédopornographie mardi contre le groupe de rock, Simon Olivier Fecteau a réagi de la meilleure façon à la controverse dont tout le monde parle cette semaine. 

Samedi, le comédien a publié sur son compte Instagram une vidéo où on le voit reprendre la célèbre scène dans une piscine. 

« Il ne me reste qu’à poursuivre nirvana pour grossophobie. #nirvana #nevermind #baby #summer #vacances #pool », a-t-il simplement écrit, en toute ironie.

Il n'est pas le seul à avoir blagué sur la poursuite. La fille du défunt chanteur de Nirvana, Kurt Cobain, et de Courtney Love, Frances Bean Cobain, a elle aussi partagé un montage, vendredi, qui en dit long sur ce qu'elle pense de cette action en justice. 

Elle a repris une photo du plaignant, qu'il avait lui-même pris plus tard pour reproduire la couverture de l'album Nevermind, et l'a mise à côté d'une grosse valise d'argent. 

« Nevermind », a-t-elle écrit. Cela signifie en français « laisse tomber ». 

Rappelons que la poursuite intentée en Californie aux États-Unis par Spencer Elden concerne le cliché où il apparaît nu dans une piscine, en regardant un billet d'un dollar accroché à un hameçon.

Mais ni lui, ni ses parents n'auraient « « signé de document autorisant l’utilisation des photographies de Spencer ou de son image, et certainement pas pour l’exploitation commerciale d’images à caractère pédopornographique de sa personne », explique la plainte, que l'Agence France-Presse (AFP) a pu lire. 

Le bébé aujourd'hui adulte demande aujourd'hui 150 000 $ en dommages et intérêts de chacun des 15 accusés dans cette affaire. Ceux-ci incluent des membres du groupe encore en vie, soit Dave Grohl et Krist Novoselic, mais également des ayants droit du défunt chanteur, Kurt Cobain, et du photographe qui a capté l'instant magique, Kirk Weddle. 

La photo a « montré de façon lascive les parties génitales de Spencer, de l’époque où il était un nourrisson jusqu’à nos jours », plaide la plainte. Les documents précisent aussi que le plaignant, qui a plusieurs fois reproduit la photo aux fils des ans, a souffert d'une « détresse émotionnelle extrême et permanente » à la suite de la diffusion de la photo originale.