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Monde de Stars
Maripier Morin admet avoir eu un problème de cocaïne «J'en parle et j'ai le coeur qui me débat»
YouTube Un espresso avec Angelo  

Maripier Morin admet avoir eu un problème de cocaïne «J'en parle et j'ai le coeur qui me débat»

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Maripier Morin a annoncé son nouveau projet, jeudi: le lancement du café Grains d'espoir, dont les profits iront dans un fonds visant à lutter contre les problèmes de dépendance. 

Avec Angelo Rubino, elle lance aussi un podcast du même nom que le café où elle abordera sans tabou les thèmes de la dépendance et le processus de rétablissement. 

C'est d'ailleurs dans le podcast Un espresso avec Angelo que la jeune femme s'est ouverte pour la première fois sur ses problèmes de consommation de cocaïne. Dans une conversation très franche et courageuse, Maripier Morin est revenue sur l'entrevue qu'elle a accordée à Tout le monde en parle il y a quelques mois.

Voici un extrait de ce qu'elle a affirmé:

« Si on fait un petit voyage dans le temps, au mois de mai j'ai participé à une émission qui s'appelle Tout le monde en parle, j'avais neuf mois d'abstinence, j'étais sur un hot seat, j'avais douze minutes et j'ai essayé de faire au mieux de mes capacités. 

On m'a posé la question qu'est-ce que je consommais. Dans ma tête, avec la notion de compréhension de c'est quoi l'alcoolisme et la dépendance, on m'avait appris que la substance ce n'est pas vraiment grave, parce que ce qui est important c'est de reconnaître que tu as un problème. J'ai répondu ça et je trouvais que ce qu'il était important de faire, je l'avais fait. Dire: bonjour, je m'appelle Maripier, je suis une alcoolique, je suis dépendante et il faut que je me soigne.

Mais ça a dérangé les gens pour deux raisons: parce que je n'ai pas nommé la substance et parce que j'ai parlé de maladie. Mais ce n'est pas parce que j'ai une maladie que je dois me déresponsabiliser face à elle. [...]

Aujourd'hui, je n'ai pas peur d'en parler du fait que je suis une alcoolique et que la drogue que je consommais c'était la cocaïne. J'en parle et j'ai le coeur qui me débat. Mon Dieu, je vais prendre une petite seconde. 

Je n'en ai pas parlé aussi pour la simple et bonne raison que si on se fie à l'historique, au Québec, il y en a très peu des femmes qui ont nommé la substance. Et là je vais la nommer parce qu'elle l'a déjà fait par le passé, c'est France Castel qui l'a fait il y a très longtemps et on en a fait une tête de turc pendant je ne sais pas combien d'années alors c'est certain que ça ne donne pas envie à une autre femme de le faire. 

[...] On dirait qu'il y a quelque chose d'accepté dans le fait qu'un homme ait consommé de la cocaïne. Je vais parler de Slyvain Marcel, de Maxim Martin, d'Éric Lapointe, il y a quelque chose de rock, qui fait partie de la vie de tournée, qui est accepté. Mais quand c'est une femme qui parle de consommation on tombe immédiatement dans le jugement, dans la destruction, dans les insultes. 

Et pour être très franche avec vous, moi quand j'ai consommé de la cocaïne, dans les soirées où j'en ai fait, j'en ai fait avec autant de filles que de gars. »

Voici l'entrevue en question que l'on vous suggère fortement de visionner en intégralité:

Source: YouTube Un espresso avec Angelo