Restez au coeur des nouvelles du showbiz québécois

Inscrivez-vous à notre infolettre pour ne rien manquer des potins et actualités sur nos célébrités

En cliquant sur "Je m'inscris", vous acceptez de recevoir notre infolettre et vous acceptez notre politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire en tout temps.
Monde de Stars

Laurence Jalbert s’ouvre sur la violence psychologique dont elle a été victime par son ex-conjoint

Tous les détails à l'intérieur

Monde de Stars

Monde de Stars

Après nous avoir ému au printemps dernier et nous avoir alerté que ça n’arrivait pas qu’aux autres, Laurence Jalbert a décidé de revenir sur les gestes posés par son ex-conjoint. Dans une longue entrevue accordée au magazine La Semaine, la chanteuse revient sur les actes et les pressions psychologiques dont elle a été victime.

C’est une entrevue très poignante qu’on lit ce matin dans notre magazine La Semaine. Alors qu’il y a quelques mois, Laurence Jalbert révélait au public avoir été victime de violence psychologique, la chanteuse a souhaité se livrer en toute honnêteté sur sa situation.

Dans cette entrevue, Laurence Jalbert explique que la violence physiologique est une forme de violence non visible, mais qui l’a complètement détruite de l’intérieur. « C’est de la démolition totale! Celles qui en sont victimes vont parfois jusqu’à mettre fin à leurs jours… Rien ne paraît à l’extérieur, mais la honte détruit. Mon ex-conjoint a souvent levé la main sur moi, sans jamais me frapper. Il voulait préserver son image de bon gars. Il me faisait du mal par en dedans, faisait tout en son pouvoir pour me démolir, me détruire, m’effacer, m’éteindre. » se confit-elle au magazine La Semaine.

Son témoignage sur l’isolement est assez poignant. La chanteuse explique s’être de plus en plus isolée, dès le début de sa relation avec son ex-conjoint, ce qui l’empêchait de fuir cette violence-là. 

« C’est comme si une toile avait été tissée autour de moi. Je m’isolais de plus en plus, et lui, de son côté, éloignait les gens autour de moi. Il a presque réussi à éloigner ma sœur, que j’adore et qui m’adore… […] [Je suis resté car] j’étais tombée amoureuse de cet homme. Il n’était pas que méchant et violent. Il avait aussi un côté humain, mais en quelques secondes, il pouvait se transformer en monstre. Dès les premières années, j’ai senti qu’il y avait quelque chose de malsain dans notre relation. […] Mes amies se sont éloignées. […] Ensuite, ç’a été un engrenage. Pour moi qui avais tout vu dans la vie, c’était quelque chose de tellement nouveau que je ne savais pas comment négocier avec ça.

Par la suite, j’ai été prisonnière de la relation. Je ne me sentais plus capable d’en sortir. J’étais à terre… Tout ce que je voulais, c’était ouvrir la porte du camion et me lancer en bas… Je ne voulais pas laisser mes enfants seuls. Le père de ma fille n’est pas là. Je ne pouvais pas partir… Je me suis accrochée à ça. Ma vie n’avait plus aucun sens. J’étais une comédienne; je jouais en permanence, parce que j’étais démolie. Je mentais tout le temps: à ma famille, à mes enfants, à moi-même. C’est ce que raconte le texte Les cuillères dans le congélateur. Tant que j’ai été avec cet homme, j’ai pleuré tous les jours de ma vie. Je voudrais tellement éviter aux femmes de se rendre jusque-là. C’est mon souhait le plus sincère. »

Elle explique dans l’entrevue avoir mis fin à cette relation pour une question de vie ou de mort. Elle a ainsi voulu briser le silence pour ses cinq petits-enfants et pour permettre, à sa façon, d’éviter que de si terribles violences arrivent pour d’autres femmes.

SOS violence conjugale

1 800 363-9010 ou au sosviolenceconjugale.ca

Nous vous conseillons vivement de lire l’entrevue de Laurence Jalbert dansle dernier numéro de La Semaine, disponible dès aujourd’hui en kiosque.

Source: La Semaine