Joël Legendre intercepté par les policiers à Longueuil pour indécence

Le Journal de Montréal rapporte que l’animateur Joël Legendre a été intercepté par les policiers de Longueuil pendant qu'il posait une action indécente devant un policier, dans un parc de la municipalité de Longueuil, parc reconnu pour être fréquenté par des gais s'y donnant rendez-vous pour des actes sexuels. Il a plaidé coupable à l'accusation, non-criminelle, lorsqu'il a payé une amende de 438 $. Le parc en question avait fait l'objet d'un reportage d'enquête de TVA suite à de nombreuses plaintes du voisinage. Lorsque rencontré à la sortie de la station Rouge FM par le journaliste du Journal de Montréal, Legendre a d'abord affirmé ne pas savoir ce dont le journaliste lui parlait... Lorsque ce dernier a sorti une copie du constat d'infraction pour indécence, remis par un policier au parc Marie-Victorin, il a rétorqué que le tout était une histoire inventée. Ce n'est que plusieurs heures plus tard que M. Legendre a rappelé le journaliste du Journal, pour lui donner sa version des faits. Selon sa version des faits, l'amende qu'il a reçu lui a été remis alors qu'il s'était arrêté en plein milieu de sa séance de jogging pour uriner entre deux arbres. La police de Longueuil, elle, n'a pas voulu donné de détails. Par contre, selon les sources du journaliste, ce serait plutôt dans le cadre d'une opération visant à faire cesser les nombreuses activités de nature sexuelle qui se tient dans ce parc à l'année longue. En effet, le parc Marie-Victorin est reconnu mondialement comme un lieu où la communauté homosexuelle se donne rendez-vous pour s'adonner aux plaisirs de la chair en public et l'endroit a déjà fait l'objet de nombreuses plaintes de résidents, puisqu'on pouvait y voir des hommes en pleine séance de sexuelle, seuls ou en duo. Le parc est même classé sur des sites gais en tant que "destination-sexe", sites qui préviennent toutefois ses utilisateurs de la présence de policier. Malgré tout, Joël Legendre maintient sa version des faits, signalant qu'il n'est pas le premier à se faire arrêter pour avoir uriné en public, et qu'il n'y avait rien de sexuel dans son geste.