Après avoir tout perdu, Claude Poirier récupère sa maison

On se souvient tous de cette terrible nouvelle qui avait éclaté dans les médias à propos des problèmes fiscaux de Claude Poirier, le journaliste policier adoré des Québécois. Monsieur Poirier avait rencontré de nombreuses difficultés après s'être fait prendre par le gouvernement pour avoir omis de faire ses paiements sur son prêt hypothécaire. Mais le gros morceaux de cette affaire résidait dans l'histoire d'un homme qui a décidé de poursuivre « le négociateur » pour avoir brisé une promesse d'achat il y a cinq ans sur sa maison de Candiac. Les choses se sont un peu calmées pour Claude Poirier, toutefois, il doit encore 50 000$ à Revenu Québec et 30 000$ à la Caisse de La Prairie. Heureusement, et c'est une très bonne nouvelle, le journaliste a pu récupérer sa maison! C'est la famille Saputo ( des produits laitiers ) qui est derrière ce grand geste de générosité, ou en tout cas ce coup de main estimé et inespéré. Ils ont racheté la maison de Claude Poirier pour que ce dernier puisse le louer. «C’est une transaction personnelle. Ils ont formé une compagnie. C’est des amis. Et puis on a repris notre maison», explique Claude Poirier. Il vient tout juste de revenir entre les murs de sa charmante demeure en compagnie de sa femme bien-aimée. Paraît-il que le chroniqueur d'enquête et Lino Saputo se connaissent depuis 50 ans, «Je connais Joey et d’autres personnes là-bas. J’ai eu affaire souvent avec ces gens-là!». Claude Poirier n'est plus que locataire dans sa maison de Candiac, reste qu'il peut maintenant retourner dans ses affaires, ce qui n'est pas trop demandé pour un homme de 76 ans, «On n’est pas propriétaires». Il dit vouloir s'organiser pour remettre l'argent à la famille Saputo, «J’ai été obligé de donner certaines garanties, mes FERR [argent pour la retraite]... De l’argent qui était placé». Nous sommes heureux de voir que petit à petit, « le négociateur » se remet sur pieds! En espérant pouvoir peut-être l'entendre sur les ondes une dernière fois! Le voici en 1968:   Crédits Photos: Facebook de Le Négociateur - Claude Poirier