
Pour une excellente cause
Les vedettes ont une plateforme extraordinaire pour exprimer leurs opinions sur les réseaux sociaux. De temps à autre, elles utilisent leur pouvoir de communication pour passer des messages essentiels à la société. En cette Journée internationale des droits des femmes, Ludivine Reding, la star de la série Fugueuse, ainsi que d'autres personnalités féminines ont profité de leur popularité sur Instagram pour participer à une campagne de sensibilisation à l'exploitation sexuelle lancée par le YWCA de Montréal.
Les actrices Catherine Brunet, Julianne Côté, Ludivine Reding, l'ex-candidate d'OD Noémie Bannes et la joueuse de tennis Françoise Abanda se sont toutes unies pour participer à cette campagne intitulée «Laisse-toi pas acheter», qui a utilisé un subterfuge efficace pour rejoindre le public. Toutes ces vedettes ont publié aujourd'hui une nouvelle photo d'elles sur Instagram, avec le même genre de message:
« Heyy! Si comme moi tu aimes ce outfit , tu peux te le procurer gratuitement en cliquant sur le lien dans ma bio! » (Ludivine Reding)
« ?yo si tu clique sur LE LINK IN MY BIO tu peux avoir le même kit que moi pour gratuit! » (Catherine Brunet)
« Salut l’ami(e)s! L’entièreté du linge que tu vois sur cette photo est gratisss! Lien dans ma bio pour plus d’infos.» (Julianne Côté)
« Si tu kiffe mon ensemble, procure toi le même gratuitement en cliquant le lien dans ma bio. » (Françoise Abanda)
« Tu veux mon outfit complètement GRATUIT? Lien dans ma bio » (Noémie Bannes)
En réalité, le lien dans leur bio menait directement à une page web créée par le Y des femmes de Montréal. Sur le site, après le slogan «Laisse-toi pas acheter», on peut lire ce qui suit: « Tu pensais peut-être profiter d’une bonne affaire, mais savais-tu que les pimps utilisent souvent des cadeaux pour recruter des jeunes filles? Si c’est louche, parles-en. Et, ne sois pas fâchée contre celle qui t’a fait cliquer ici, elle veut juste que tu sois mieux informée pour ta sécurité. »
La page web énonce également quelques statistiques frappantes:
« 1 adolescent sur 7 dit avoir reçu des avances sexuelles non désirées sur Internet.
Plus d'un quart des ados envoient des infos personnelles à des inconnus en ligne.
14,7 ans. C'est l'âge moyen d'une jeune fille recrutée à des fins d'exploitation sexuelle. »
Si le subterfuge a pu frustrer quelques internautes, on doit avouer que c'est drôlement efficace comme façon de passer un message!
Si vous vivez une situation du genre ou si vous désirez venir en aide à quelqu'un, vous pouvez vous référer au centre de Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES):
514 750-4535 (Jour)
514 601-4536 (Soir et fin de semaine)
info@lacles.org
www.lacles.org
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