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Julie Le Breton fait une montée de lait contre les quotidiennes comme Indéfendable, STAT et District 31

Une entrevue fort intéressante !

Cimon Asselin

La talentueuse Julie Le Breton était de passage à l’émission Trudeau-Landry sur les ondes du FM93 en compagnie des animateurs Jérôme Landry et Jonathan Trudeau. Elle a fait plusieurs déclarations très intéressantes pendant l’entrevue, écorchant notamment certaines séries québécoises. 

Julie Le Breton nous a offert une excellente entrevue en répondant aux questions des animateurs Jérôme Landry et Jonathan Trudeau. Elle débute en nous parlant de la pièce de théâtre documentaire Rose et la machine, dans laquelle elle joue un impressionnant total de 43 personnages.

L’histoire est basée sur la vie de Rose, qui en fait la nièce de Julie. La jeune fille a reçu un diagnostic d’autisme à l’âge de 3 ans. L’actrice interprète notamment des chercheurs et chercheuses, pédopsychiatre, intervenants et intervenantes du milieu scolaire qui ont tous côtoyé Rose dans la vraie vie. « Moi les 43 personnages que je joue existent et ils ont vu le show, pour la plupart » dit-elle avant d’ajouter « C’est la fille de mon frère donc c’est sûr que je suis impliquée dans le processus ». 



Questionnée à savoir ce qu’elle pensait de la salle de spectacle Le Diamant de Robert Lepage, qui se trouve dans la ville de Québec, elle a mentionné qu’il s’agit selon elle de l’une des plus belles salles du monde. Une salle qui frôle la perfection, selon ses propos. 

Elle affirme que le théâtre occupe la place première dans sa carrière. « C’est super important de continuer à en faire » mentionne Julie. Jérôme Landry lui demande ensuite ce qui s’en vient pour elle et précise avoir entendu que Martin Matte serait sur l’écriture de nouveaux épisodes de Les beaux malaises. Puis, elle répond en disant que non, mais qu’il travaille sur un autre projet, sans toutefois vouloir ajouter d’autres détails. Elle éclate ensuite de rire en disant « Je ne sais plus quoi dire là… je ne veux pas avoir un appel de son gérant ! » 



Un nouveau beau projet s’amène pour elle, mais ne peut toutefois pas dévoiler plus d’informations, car elle « n’a pas le droit de dire les affaires. » 

Jonathan Trudeau lui demande ensuite une question importante en lui posant « Comment va la culture au Québec ? » et précise qu’il parle surtout en lien de « pousser plus fort auprès des géants comme Netflix ». Sa réponse est extrêmement intéressante : 

« C’est en santé, mais l’auditoire est en chute libre. Pas au théâtre parce que c’est de l’art vivant et il n’y a pas de production Netflix sur scène. Mais on a rushé après la pandémie et on est en train de rebâtir, c’est super dur de vendre des abonnements dans les salles. Les gens attendent à la dernière minute pour aller voir des spectacles faque ça cré beaucoup d’insécurité. Ça, c’est une affaire. Après ça on produit des quantités très très très importantes de fictions télévisuelles sur de multiplateformes et j’ai comme l’impression que les gens sont un peu perdus. Il y a plateforme payante. Bon, il y a eu tout un enjeu par rapport à TOU.TV qui a été comme si les gens payaient deux fois et il y a beaucoup de plateformes payantes (…) j’ai l’impression que le consommateur est un peu perdu dans cette mer-là pis les plateformes de visionnements qui ont des budgets (…) ont des plateformes qui se naviguent très très bien avec une offre qui se renouvelle facilement et rapidement et nous, nos plateformes sont parfois plus ardues. C’est plus compliqué et on ne sait pas où aller chercher l’information. Il y a de grosses séries qui sortent, mais c’est sur Club illico pis là les gens ils se disent « Bon ben là ça va être à TVA dans deux mois donc je ne vois pas pourquoi je payerais le 10 piasses pour aller voir ça » faque un moment donné, je pense qu’on se tire un peu dans le pied en essayant d’aller jouer dans les tales des géants. Cela dit, je pense que les géants ont besoin de plus de contenus locaux (…) ils disent qu’ils font des productions canadiennes, mais c’est pas vrai. Ils viennent tourner à Toronto ou à Montréal pis ils tournent des affaires, mais avec des équipes entièrement américaines. » 

- Julie Le Breton 



C'est ensuite qu'elle continue avec des propos qui font grandement réagir : 

« Ça nivelle par le bas ! C’est de la saucisse ! Un moment donné… je m’excuse à mes amis qui jouent dedans là… mais c’est comme, tu tournes tous les jours, c’est one take, c’est non-stop, les textes sortent… c’est des têtes qui parlent ! Ce n’est pas du cinéma. Ce n’est pas des séries à grand déploiement auxquelles tu as des mouvements de caméra. C’est des bonhommes qui parlent et qui disent des dialogues. Ça va vite vite vite vite (…) l’écriture est correct, mais sa transcende de rien là ! Pis tsé, oui tout le monde dit qu’il y a deux millions de cotes d’écoute, mais c’est à la TV à 7 h le soir pendant que les gens font la vaisselle pis il y a beaucoup de gens qui l’a regardant pis je suis d’accord (…) TVA pis Radio-Can ont beaucoup investi. Ils veulent chacun leur quotidienne. Il y a comme cette espèce de guerre là, que je trouve complètement absurde ! Parce qu’ils espèrent que les gens vont rester accrochés après. Ils vont garder ça pis ils vont garder toute la programmation de la soirée à ce poste-là. Ce n’est pas ça qui se passe ! Les gens regardent ça pis après ils vont checker sur Netflix pis sur Prime. »  

- Julie Le Breton 


Cliquez sur le lien plus bas pour écouter cette excellente entrevue en entier :

 

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