Cette mésaventure illustre bien le côté imprévisible des tournages
Pierre-François Legendre s’apprête à vivre un moment important de sa carrière avec son retour sur le petit écran dans la cinquième et ultime saison de Plan B.
Cet acteur bien connu des Québécois, aussi à l’aise dans le drame que dans la comédie, a déjà prouvé sa grande polyvalence dans des projets marquants comme Les Invincibles ou encore à la radio, où son humour bon enfant séduit les auditeurs de La gang du matin.
Cette fois, il endosse le rôle central de Mathieu Laforest, un homme de 44 ans en quête de sens, qui peine à trouver sa place dans sa vie personnelle comme professionnelle.
Mais avant même de plonger dans ce personnage complexe, Pierre-François Legendre a déjà fait parler de lui avec une anecdote de tournage aussi drôle qu’humaine.
Lors d’une scène exigeante filmée dans une piscine, il devait enchaîner un moment de séduction avant de s’élancer à toute vitesse, pieds nus, pour s’enfuir. L’intensité dramatique prévue à l’écran s’est transformée en léger incident lorsqu’il s’est blessé à la cheville, incapable de soutenir l’effort physique à pleine vitesse.
Racontée avec humour à la radio, cette mésaventure illustre bien le côté imprévisible des tournages, où une scène pensée pour être grandiose peut se transformer en moment cocasse, rappelant que même les comédiens chevronnés ne sont pas à l’abri d’un contretemps.
Heureusement, après un peu de repos et quelques ajustements, il a pu reprendre le travail sans compromettre la production.
Ce rôle dans Plan B représente une belle conclusion pour une série qui a profondément marqué l’imaginaire québécois. Depuis sa première saison, l’émission a captivé le public par son concept audacieux : offrir à ses personnages la possibilité de revenir dans le temps pour tenter de corriger leurs erreurs.
Chaque saison a proposé une nouvelle histoire portée par un acteur ou une actrice de renom. Louis Morissette avait ouvert le bal avec brio, suivi par Sophie Lorain dans un rôle de mère bouleversant, puis Anne-Élisabeth Bossé, qui avait marqué par sa justesse, et enfin Pier-Luc Funk, qui a incarné avec intensité les dilemmes de la jeunesse.
Ces interprètes ont contribué à faire de Plan B une œuvre unique, à la fois dramatique, humaine et profondément ancrée dans les questionnements universels du regret et du désir de recommencer.
Pour cette cinquième saison, le défi est d’autant plus grand qu’il s’agit de la conclusion définitive. Pierre-François Legendre porte donc sur ses épaules la lourde tâche de clore une série culte, en incarnant un homme qui, à l’approche de la quarantaine avancée, tente de redéfinir sa vie et ses choix.
À travers Mathieu Laforest, la série explorera des thèmes plus mûrs : la difficulté de se réaliser, les doutes existentiels, le poids des regrets accumulés et le besoin de se réinventer quand le temps semble filer trop vite.
Tout indique que cette dernière saison marquera les esprits autant par l’intensité de son récit que par la performance attendue de Legendre. En plus de prêter son talent à un rôle complexe, l’acteur apporte une touche d’humanité et de proximité qui pourrait bien donner à Plan B une conclusion aussi émouvante que mémorable.
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