Une phrase-choc qui a figé le plateau
Éric Lapointe a provoqué toute une onde de choc dimanche soir lors de son passage à Tout le monde en parle.
Invité par Guy A. Lepage pour discuter de sa série documentaire disponible sur Crave, le chanteur s’est livré sans détour sur son passé, ses excès, ses blessures et sa quête de rédemption. Mais c’est une déclaration particulièrement frappante qui a retenu l’attention du public et fait exploser les réactions sur les réseaux sociaux.
Depuis près de deux ans, Éric Lapointe mène une vie sobre et affirme avoir profondément changé. Dans son documentaire, simplement intitulé Éric Lapointe, il revient sur son parcours tumultueux avec une franchise désarmante, abordant aussi bien ses succès musicaux que ses luttes personnelles.
Durant son entrevue avec Guy A. Lepage, le chanteur a confié qu’il travaille encore chaque jour sur lui-même, cherchant à « reprendre le contrôle de sa vie ». Mais la conversation a pris un tournant plus percutant lorsqu’il a évoqué sa relation avec l’alcool.
Visiblement ému, le rockeur a révélé que la dernière fois qu’il avait été complètement sobre avant sa récente sobriété remontait à l’âge de 12 ans.
Une phrase-choc qui a figé le plateau. Il a ensuite ajouté qu’il n’avait jamais enregistré une seule chanson en étant sobre, une confession qui a surpris autant le public que les téléspectateurs. Malgré tout, il affirme aujourd’hui qu’il se sent prêt à créer et performer sans avoir besoin de fuir la réalité. « Je sais que je peux le faire », a-t-il dit avec conviction.
Cette honnêteté brutale a déclenché un torrent de réactions en ligne. Certains ont salué le courage de l’artiste de se montrer aussi vulnérable, soulignant la difficulté de parler publiquement d’un passé aussi lourd.
D’autres ont exprimé des réserves, jugeant que certaines blessures restent encore ouvertes. Mais qu’on l’aime ou qu’on le critique, Éric Lapointe ne laisse personne indifférent.
Il a également évoqué les conséquences de ses comportements passés sur sa vie personnelle. Avec émotion, il a reconnu que l’alcool lui a coûté plusieurs relations amoureuses précieuses, mais qu’il tente désormais d’être un meilleur père, un meilleur ami et un meilleur homme.
Lorsqu’on lui a demandé s’il se sent toujours capable d’aimer et d’être aimé, il a répondu sans hésiter : « L’amour, c’est ce qui me tient debout. » Il a parlé de ses fils, âgés de 13 et 14 ans, de la fierté qu’il ressent envers eux, et du soutien indéfectible de son public, qui l’a souvent relevé lorsqu’il tombait.
Cette entrevue marquera sans doute un tournant pour l’artiste. Plus posé, plus lucide et plus humain que jamais, Éric Lapointe semble vouloir assumer pleinement son passé pour mieux avancer.
En s’ouvrant ainsi, il prouve qu’il est possible de tomber, de se relever et de continuer à se battre pour devenir meilleur. Et si sa déclaration a fait autant réagir, c’est peut-être parce qu’elle touche à quelque chose de profondément vrai : le besoin d’être vu, compris et pardonné.
Une chose est certaine : Éric Lapointe, le rockeur écorché, continue de faire vibrer le Québec, cette fois, non pas avec sa voix rauque, mais avec sa vérité.
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