Thomas Ngijol dévoile les dessous surprenants de son arrivée dans la peau de Mortimer dans Empathie
Un parcours peu commun
La série Empathie connaît un immense succès depuis son lancement, captivant le public par sa sensibilité, son intensité dramatique et la justesse de son propos.
Créée par le duo talentueux formé de Florence Longpré et Guillaume Lonergan, cette fiction québécoise plonge dans l’univers troublant mais fascinant de la psychiatrie, avec un regard à la fois humain, nuancé et sans concession.
Au cœur de l’histoire, on suit la docteure Suzanne Bien-Aimé, psychiatre à l’Institut psychiatrique fictif Mont-Royal, une institution fortement inspirée de l’Institut Philippe-Pinel.
Suzanne, interprétée par Florence Longpré elle-même, incarne une professionnelle dévouée, confrontée chaque jour aux complexités de la santé mentale, mais aussi à ses propres blessures. À ses côtés, on retrouve Mortimer, un agent d’intervention campé par l’acteur français Thomas Ngijol, dont la performance tout en retenue et en intensité a conquis les téléspectateurs.
S'il est d'un naturel désarmant, lui-même ne s'attendait pas à jouer un tel rôle. Voici ce qu'il a révélé au magazine 7 Jours:
''Florence Longpré voulait un Français pour le rôle de Mortimer. On m’a appelé alors que j’étais tranquille dans ma routine de Parisien, avec mes occupations. Quand on m’a proposé de rencontrer Florence, j’étais curieux.
Ç’a été un chouette moment. Ensuite, j’ai regardé la série Audrey est revenue, et ça m’a suffi. J’ai su que j’avais affaire à des gens très talentueux et très sérieux. Après, j’ai lu le scénario d’Empathie. C’est un grand plaisir et un honneur pour moi de camper le personnage de Mortimer.
J’étais très curieux. Je connaissais les grandes lignes du cinéma québécois grâce aux films de Dolan et de Villeneuve. Je me suis dit que vous aviez un truc singulier et j’avais envie de le découvrir. Il y a des expériences qui ne se refusent pas et qui, en plus, deviennent très enrichissantes''
La force d’Empathie réside dans sa capacité à naviguer habilement entre les récits bouleversants des patients, les tensions familiales des deux protagonistes, et les défis du personnel soignant. L’institut Mont-Royal devient ainsi un microcosme où se croisent douleur, résilience, guérison et parfois même lumière.
La série se distingue non seulement par son écriture brillante et son jeu d’acteurs remarquable, mais aussi par son ambition : traiter de la santé mentale sans tomber dans les clichés, avec une authenticité rare dans le paysage télévisuel. Le public a répondu présent, faisant de Empathie l’un des plus grands succès dramatiques récents au Québec.
Un récit nécessaire, porté par des créateurs audacieux, qui nous rappelle l’importance d’écouter, de comprendre… et d’avoir un peu plus d’empathie.
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