Stéphan Bureau à Une époque formidable
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Stéphan Bureau explore une facette méconnue de la société… et reste bouche bée

Il a gardé son calme et sa rigueur habituelle, tout en affichant une curiosité sincère

Samuel Doiron

Samuel Doiron


Stéphan Bureau a encore une fois réussi à provoquer à la fois la surprise, le rire et la réflexion dans son émission Une époque formidable. Fidèle à sa promesse d’explorer les bouleversements sociaux de notre temps sans tabou, il a récemment abordé un sujet pour le moins… inattendu : le puppy play.

Oui, vous avez bien lu. Le journaliste chevronné s’est entretenu avec des invités adeptes de cette pratique qui consiste, pour certaines personnes, à adopter le comportement et parfois l’apparence d’un chiot, dans un cadre souvent ludique ou identitaire.

Stéphan Bureau
Une époque formidable - Capture d'écran

Devant un public mi-amusé, mi-curieux, Stéphan Bureau a gardé son calme et sa rigueur habituelle, tout en affichant une curiosité sincère. Dans un échange à la fois candide et fascinant, il a demandé à l’un des participants :

« Est-ce qu’on découvre qu’on a un inner puppy, un petit chiot en nous? Non, mais il y a un matin où tu te réveilles et que tu as envie de donner la patte? » Une question à la fois désarmante et pleine d’humour, qui a déclenché quelques rires dans la salle.

Son invité, visiblement à l’aise malgré le sujet sensible, lui a expliqué que c’est d’abord l’aspect visuel du puppy play qui l’avait attiré : le port du hood (masque de chien), l’anonymat et la liberté que cela procure. « C’est en jouant le chiot que j’ai appris à être humain », a-t-il confié, évoquant avec une sincérité touchante comment cette forme d’expression lui a permis de mieux se connaître et de dépasser certaines inhibitions.

Homme avec un masque de chien
Une époque formidable - Capture d'écran

Toujours dans son style posé et réfléchi, Stéphan Bureau a tenté de comprendre la logique derrière cette démarche identitaire et psychologique, demandant si le retrait du masque changerait la dynamique de l’échange. « Oui, sans mon hood, je serais plus introverti », a répondu l’invité, démontrant à quel point cet univers est pour lui une forme d’affirmation personnelle.

Une fois de plus, Une époque formidable a démontré sa capacité à naviguer entre sérieux et curiosité, entre malaise et bienveillance. L’émission, tournée devant public, s’impose de plus en plus comme un espace où les sujets les plus improbables trouvent une tribune respectueuse.

Stéphan Bureau, qui aime se dire “explorateur du présent”, pousse ainsi ses invités et son public à élargir leurs horizons – quitte à parfois déstabiliser un peu tout le monde.

Et ce n’est pas la première fois que l’émission surprend. On se souvient encore de l’épisode où Robert Bruce Stewart, un invité de 82 ans, avait bouleversé l’audience en parlant ouvertement de la sexualité des aînés. Avec franchise et humour, il avait abordé le plaisir à un âge avancé, brisant des tabous et forçant le respect de tous, y compris celui de l’animateur.

Ces moments, tantôt cocasses, tantôt profondément humains, illustrent parfaitement la vision de Stéphan Bureau : celle d’un monde où tout peut être discuté, tant que c’est fait avec respect, curiosité et ouverture d’esprit.

Entre un octogénaire qui parle d’intimité et un adepte du puppy play qui trouve son équilibre en portant un masque de chien, Une époque formidable prouve que notre société est plus diversifiée et parfois plus surprenante qu’on ne l’imagine. Et Stéphan Bureau, avec son flegme légendaire et son sens de la répartie, semble plus que jamais déterminé à la comprendre… une entrevue déroutante à la fois.

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