
Il insiste sur un point qui lui tient particulièrement à cœur
Sébastien Benoit a récemment levé le voile sur une question que plusieurs téléspectateurs se posaient depuis longtemps : qu’advient-il de toute la nourriture préparée et servie dans l’émission Coups de food?
Alors qu’il est porte-parole de la 25e édition de La guignolée des médias, l’animateur profite de la tribune pour rappeler à quel point la situation alimentaire au Québec est préoccupante.
Avec près d’un adulte sur cinq touché par l’insécurité alimentaire, il se dit conscient du privilège qu’il a toujours eu d’être à l’abri du manque, autant dans son enfance qu’aujourd’hui avec sa conjointe et leur fils. Et c’est justement ce contraste qui le pousse à s’impliquer davantage.
Sébastien Benoit insiste sur un point qui lui tient particulièrement à cœur : malgré l’abondance que l’on voit à l’écran, Coups de food n’a jamais été synonyme de gaspillage.
À chaque tournage, les restaurants partenaires préparaient une quantité généreuse de plats pour permettre aux équipes de capter les meilleurs plans, de faire plusieurs prises et de présenter l’assiette sous son plus beau jour. Mais une fois la caméra arrêtée, rien de tout cela ne finissait dans les poubelles.
Sébastien explique que, même s’il partageait jusqu’à quatre repas par jour avec les invités, il était évidemment impossible de tout avaler. Cela ne voulait pas dire que les assiettes étaient abandonnées. Au contraire : elles repartaient toujours complètement vides.
L’équipe avait un petit rituel bien ancré. Après chaque scène, les caméramans, preneurs de son, recherchistes et techniciens se rassemblaient souvent pour goûter aux plats restants. C’était devenu une sorte de moment rassembleur, une pause conviviale qui faisait partie intégrante du tournage.

Et quand il en restait malgré tout, Sébastien n’hésitait pas à ramener certains plats chez lui. Son entourage a pu profiter de plusieurs spécialités préparées en coulisses, au grand bonheur de ses proches qui découvraient parfois des mets qu’ils n’auraient jamais eu la chance de goûter autrement. L’animateur souligne que personne ne se forçait : à chaque épisode, les restes faisaient rapidement des heureux.
Il raconte même que certains restaurateurs, sachant que l’équipe refusait catégoriquement de jeter quoi que ce soit, préparaient des portions pensées exprès pour être facilement redistribuées. Les chefs jouaient le jeu avec plaisir, conscients que leur cuisine allait être savourée jusqu’à la dernière bouchée. Selon Sébastien, cette philosophie anti-gaspillage a créé un climat unique sur le plateau, où le plaisir de la table se vivait d’une façon solidaire, respectueuse et complètement assumée.
Pour lui, c’était essentiel de faire les choses correctement, surtout dans un contexte où de plus en plus de familles doivent se tourner vers les banques alimentaires. Quitte à tourner une émission centrée sur la bouffe, autant le faire en réfléchissant à l’impact et en donnant l’exemple.
Le mois de novembre a aussi une signification particulière pour l’animateur, qui agit comme ambassadeur de la campagne Nœudvembre de Procure. Ayant vu son propre père affronter un cancer de la prostate, il connaît trop bien l’importance de la prévention.
Son père, aujourd’hui âgé de 86 ans, a heureusement été traité à temps. Pour Sébastien, maintenant dans la cinquantaine, le message est clair : l’examen annuel peut faire toute la différence. Il souhaite que son implication incite davantage d’hommes à prendre leur santé au sérieux.
Avant de se replonger dans un horaire chargé, Sébastien s’est offert une escapade éclair en famille : quatre jours à Londres avec sa conjointe, Karine, et leur fils Laurent, qui soufflera ses 13 bougies en décembre.

Ce voyage avait une mission bien précise : réaliser le rêve de leur garçon, mordu de soccer. Inscrit en sport-études, Laurent n’attendait qu’une chose : voir jouer son club adoré, le Chelsea FC, directement dans son stade. Une expérience que la petite famille n’est pas prête d’oublier.
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