
Avec le temps, les choses ont changé
Sarah-Jeanne Labrosse a offert un moment de grande transparence lors de son passage à Ça finit bien la semaine.
Venue présenter son premier livre de recettes, elle a également pris le temps de revenir sur l’expérience qui a profondément marqué les dernières années de sa carrière : son rôle dans Révolution. Et elle a révélé qu’au tout début de l’aventure, un aspect précis de son implication la rendait franchement inconfortable.
Quand Révolution a été lancée en 2018, le public a tout de suite adopté la formule, les danseurs, les maîtres et… Sarah-Jeanne, qui se retrouvait soudainement au cœur d’un grand variété du dimanche soir.
Pourtant, malgré son importance dans l’émission, elle n’arrivait pas du tout à se percevoir comme une « animatrice ». Le mot lui semblait trop grand, trop lourd, trop chargé.
Elle a expliqué à Julie Bélanger et Jean-Michel Anctil qu’à l’époque, elle ne sentait ni l’expérience ni la légitimité nécessaires pour porter une émission de cette envergure.

Ce n’était pas elle qui avait choisi d’être appelée « égérie », mais elle avoue que ce qualificatif lui convenait mieux que celui d’animatrice. Ce rôle d’égérie lui permettait d’être présente, d’accompagner le public, de mettre en valeur les danseurs et les maîtres… sans avoir l’impression de prétendre à quelque chose de trop grand pour elle.
Elle raconte d’ailleurs qu’elle était impressionnée par les premières semaines de tournage : l’ampleur du plateau, la complexité de la mécanique, la puissance des performances, la place qu’elle devait occuper au centre de tout ça… Le tout lui donnait l’impression de nager dans un univers plus grand qu'elle. Elle avait peur de ne pas être à la hauteur, peur qu’on se rende compte qu’elle n’était pas « une vraie animatrice ».
Mais avec le temps, les choses ont changé. Saison après saison, elle a trouvé son rythme, sa couleur, sa manière de guider Révolution sans jamais voler la vedette aux artistes. Elle a appris à faire confiance à son instinct, à sa sensibilité et à son naturel, trois qualités qui sont finalement devenues sa signature dans l’émission.
Aujourd’hui, après six saisons, elle affirme ne plus ressentir cette gêne d’autrefois.
Le rôle s’est clarifié, s’est affiné, s’est solidifié. Elle sait maintenant qu’elle apporte quelque chose de précieux à l’émission. Elle l’assume d’ailleurs avec beaucoup plus de légèreté : quand on lui dit qu’elle anime Révolution, elle répond avec un sourire qu’on peut maintenant utiliser ce mot sans problème.

Cette transition intérieure témoigne d’un cheminement personnel, autant professionnel qu’humain. À travers son rôle dans Révolution, Sarah-Jeanne a évolué, gagné en maturité et en confiance. Elle est passée de la jeune femme timide qui doutait de sa place à une figure centrale de l’une des plus grandes émissions de variétés au Québec.
Et l’histoire continue. Révolution reviendra au printemps prochain, avec un nouveau maître pour succéder à Jean-Marc Généreux et une nouvelle énergie qui viendra sans doute marquer cette septième saison. Une chose, cependant, ne changera pas : Sarah-Jeanne, maintenant pleinement à l’aise, continuera d’être l’âme rassurante et lumineuse de l’émission.
Un rôle qu’elle porte maintenant avec une assurance tranquille et qui lui va parfaitement.
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