Il a accepté de répondre pour Ève-Marie Lortie
Leonardo DiCaprio fait partie de ces acteurs qui réussissent à transformer chacun de leurs rôles en un moment marquant de cinéma. Avec One Battle After Another, il prouve une fois de plus sa capacité à habiter des personnages complexes et nuancés.
Dans ce long-métrage au rythme haletant, il incarne Bob, un ancien révolutionnaire désabusé qui tente de survivre en marge de la société, aux côtés de sa fille Willa. Lorsque son adversaire de toujours refait surface et que l’enfant disparaît, Bob est contraint de plonger à nouveau dans les zones sombres de son passé, affrontant à la fois ses remords et la dure réalité de ses choix.
Ce rôle dramatique, exigeant et intense, s’inscrit parfaitement dans la lignée des performances qui ont forgé la réputation de DiCaprio : un acteur qui n’a pas peur d’explorer les failles humaines et d’exposer la vulnérabilité derrière la force apparente.
En marge de ce nouveau projet, l’acteur a évoqué ses souvenirs de tournage au Québec. Avec un sourire empreint de nostalgie, il a rappelé qu’il avait travaillé au québec pour des films aussi marquants que The Aviator et Catch Me If You Can.
Ce qui l’a frappé à l’époque, ce n’était pas seulement la beauté des villes de Montréal et Québec, mais aussi la chaleur de ses habitants, l’énergie culturelle unique et l’excellence de la cuisine locale. Ces expériences ont laissé en lui une empreinte positive, au point qu’il associe Montréal et Québec à une atmosphère accueillante et inspirante.
Toutefois, l’entretien mené par Henry Arnaud n’aurait pas été complet sans aborder la fameuse question qui revient inlassablement depuis plus de vingt-cinq ans : Jack aurait-il pu survivre sur la fameuse planche de bois à la fin de Titanic?
Fidèle à lui-même, DiCaprio a d’abord tenté d’esquiver, soulignant qu’il en avait assez de ce débat éternel. Mais face à l’insistance bon enfant de son interlocuteur, et par respect pour Ève-Marie Lortie, à qui la question tenait à cœur, il a finalement cédé.
Avec une pointe d’ironie et un regard complice, il a confirmé que, selon la vision de James Cameron, la réponse était non. La fin de Titanic devait rester tragique, Jack n’était pas destiné à survivre.
Ce petit aveu, livré sur le ton de la confidence, vient clore un débat qui aura fait couler beaucoup d’encre et alimenté d’innombrables discussions entre cinéphiles et romantiques.
Pour DiCaprio, l’essentiel est clair : l’histoire du Titanic est avant tout celle d’un sacrifice et d’un amour impossible, une tragédie qui tire toute sa force de sa conclusion bouleversante.
Avec ce mélange de sérieux et de légèreté, Leonardo DiCaprio rappelle pourquoi il fascine autant : il est capable de captiver le public autant par son jeu d’acteur que par sa sincérité et son humour en entrevue.
Chaque apparition devient ainsi un événement, où l’on retrouve à la fois la star mondiale et l’homme simple, attaché à ses souvenirs et conscient de l’impact durable de ses rôles sur des générations de spectateurs.
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