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Radio-Canada dans l'eau chaude suite à la diffusion d'un reportage controversé

Ouf... quelle bourde de la société d'État!

Monde de Stars

Il y a deux semaines, Radio-Canada diffusait un reportage à propos d'une enseignante sikh du nom de Amrit Kaur, qui aurait décidé de "fuir" le Québec en raison de la loi 21, qui interdit le port des signes religieux aux professeurs...

Si les premières réactions à ce reportage ont été virulentes, notamment en raison de l'utilisation du verbe "fuir", ça ne s'est pas estompé depuis puisque cette dame, Amrit Kaur, est aussi une militante sikh.

Aussi, la jeune femme aurait déjà choisi de quitter le Québec en 2017 pour effectuer sa formation en anglais en éducation en Ontario. Son récent déménagement à Vancouver est aussi matière à questionnement : cette ville est une des bases principales de l’activisme sikh au Canada. Mme Kaur est d’ailleurs l'une des vice-présidentes du World Sikh Organization, basé principalement à Vancouver.

Voilà des informations qui auraient dû selon plusieurs disqualifier d'entrée de jeu Amrit Kaur pour le genre de reportage dont elle a été l'objet.

Dans une chronique publiée plus tôt cette semaine au Journal de Montréal, le chroniqueur Mathieu Bock-Côté n'a pas mâché ses mots pour blâmer Radio-Canada, qui serait selon lui en train de s'aliéner une importante partie du public québécois.

"Première observation: Valait-il vraiment la peine de consacrer tout un article au départ d’une seule enseignante ? Un peu plus et on pourrait croire que le diffuseur public cherche à donner mauvaise réputation à la loi 21 ! Deuxième observation : le choix des mots compte. Ainsi, en écrivant qu’Amrit Kaur décide de « fuir le Québec », comme si ce terme était neutre, le diffuseur public endosse au moins partiellement l’idée que le Québec serait une société carcérale à laquelle il faudrait s’arracher pour retrouver sa liberté. Troisième observation : en relayant les propos de la jeune femme qui accuse­­­ le gouvernement caquiste de « racisme », on banalise ce terme en plus de chercher à salir tout un peuple."
- Mathieu Bock-Côté, JdeM

Le chroniqueur ne s'arrête pas là, terminant son texte avec une charge à fond de train contre l'intolérance grandissante envers les Québécois.

"Une société n’est pas une page blanche, et une communauté venue d’ailleurs qui cherche à s’y implanter et s’y faire accepter doit en respecter les mœurs. C’est une forme de politesse élémentaire. Alors, redisons-le : on ne « fuit » pas le Québec. On peut toutefois librement décider de le quitter si on devient à ce point intolérant à l’endroit de son peuple que la simple expression de sa culture et de son désir de laïcité nous révulse et si la simple idée de faire un compromis avec lui semble inimaginable."
- Mathieu Bock-Côté, JdeM

À noter que le texte controversé est toujours disponible sur le site de Radio-Canada, malgré qu'on ait changé le terme "fuir" pour "quitter" dans le titre...


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