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Marie-Chantal Toupin demande 300 000 $ pour son image ternie à Big Brother Célébrités

« Elle n'est ni raciste ni homophobe », soutient son avocat.

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Après son passage controversé à l'émission Big Brother Célébrités, Marie-Chantal Toupin se tourne maintenant vers la justice et réclame un montant de 300 000 $ à Bell Médias et Production Entourage « en raison de la diffusion (...) d'allégations fausses et hautement diffamatoires » envers sa réputation, rapporte Le Journal de Montréal. 

Rappelons que, lors de son passage dans la téléréalité qui a été diffusée cet hiver sur les ondes de Noovo, des candidats ont rapporté lors des épisodes 15 et 16 que l'interprète de  Maudit bordel avait proféré des propos racistes et homophobes à l'endroit de Richardson Zéphyr, Varda Étienne et Rita Baga. Elle aurait tenu ces propos après avoir mélangé de l'alcool et des médicaments, à la suite d'un passage chez le dentiste. La chanteuse avait dû prendre des médicaments lors de son passage chez le professionnel dentaire « afin de traiter une problématique d’anxiété sévère, rendant momentanément inapte notre cliente », est-il écrit dans une mise en demeure dont le Journal de Montréal a obtenu copie. 

Les extraits de ces propos n'ont pas été diffusés.  

Sur la mise en demeure envoyée le 29 mars dernier par l'avocat de la chanteuse, Me François-David Bernier, il est écrit que le diffuseur lui aurait confirmé qu'il n'existe aucun enregistrement audio ou vidéo qui confirmerait de tels propos. 

Le document stipule qu'il s'agirait de « fausses informations » construites « de toute pièce par les producteurs de cette émission et véhiculées, en toute connaissance de cause sur la sphère publique », et ce, « dans l’optique de mousser les cotes d’écoute de l’émission BBC ». Ces « fausses allégations » ont ensuite causé l'émoi des médias qui ont « fait une tache indélébile à sa réputation, son honneur et son nom », en plus de lui faire subir une « profonde humiliation ».  

Rappelons qu'après ces incidents, Marie-Chantal Toupin avait choisi de son plein gré de quitter le manoir. Elle dit toujours ne pas se souvenir de la soirée où elle aurait proféré ces propos, « dû à un épisode d'incapacité psychologique », toujours selon la mise en demeure consultée par le quotidien montréalais. 

À la suite de son passage dans la téléréalité, Marie-Chantal Toupin affirme avoir reçu des menaces de mort sur Internet et avoir perdu plusieurs contrats, notamment un contrat de commandite et la suspension d'un contrat d’animatrice radio chez CSJM média. Elle évalue également à 80 % la baisse de vente et de téléchargements de sa musique, en plus d'avoir perdu des contrats de spectacles et allègue également avoir perdu 50 % de ses abonnés sur Facebook. 

La mise en demeure soutient aussi que Marie-Chantal Toupin a abandonné sa profession de chanteuse et animatrice pour travailler comme esthéticienne en micropigmentation afin de pouvoir subvenir à ses besoins. 

Sur Facebook toutefois, le 29 mars dernier, la chanteuse annonçait avoir l'envie de faire un album rock cette année. Elle lançait un appel au public afin de trouver des auteurs-compositeurs « avec des textes du tonnerre ». Elle a ensuite partagé une autre vidéo le 6 avril, où elle dit vouloir faire des spectacles dans des cours privées cet été. 

Selon Me François-David Bernier, qui représente Marie-Chantal Toupin, Production Entourage Télévision et Bell Médias n'ont toujours pas répondu à la mise en demeure après l'échéance de dix jours. Une demande introductive d'instance sera commencée sous peu.  

« Ce qu’on prétend, c’est qu’il n’y a pas de preuve qu’elle a tenu ces propos. On a monté ça en tête d’épingle. On en est venu à dire, par les participants, que c’était de l’homophobie et du racisme, qui est un stigmate indélébile à mettre sur quelqu’un. (...) Ils ont laissé ça être propagé par les participants. Et même si ç’avait été dit, Big Brother a vu l’état de vulnérabilité dans laquelle Marie-Chantal Toupin s’était retrouvée, et ils auraient dû la protéger. (...) Ils ont laissé cette polémique grandir. Elle n’est ni raciste ni homophobe », a fait savoir son avocat au Journal de Montréal. 

Bell et Entourage n'avaient pas encore réagi au moment où ces lignes étaient écrites.