Louise Deschâtelets y va d'un commentaire glissant sur le consentement qui ne laisse personne indifférent
Le monde à l'envers

Louise Deschâtelets y va d'un commentaire glissant sur le consentement qui ne laisse personne indifférent

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Le mouvement #MeToo célèbre ses cinq ans, ces jours-ci, et c'est l'occasion de regarder avec un peu de recul les répercussions importantes qu'a eues cette libération de la parole. C'était d'ailleurs l'un des sujets de débat de Stéphan Bureau, vendredi soir, à l'émission Le monde à l'envers, diffusée sur les ondes de TVA.

Avec Sophie Durocher, Grégory Charles, Guy Nantel, Édith Cochrane et Louise Deschâtelets autour de la table, on a eu droit à plusieurs points de vue très intéressants sur le sujet.

L'animateur a formulé la question ainsi: « Tout a commencé avec l'affaire Harvey Weinstein. Il est un peu beaucoup à l'origine du mouvement #MeToo. Le 15 octobre 2017, l'actrice Alyssa Milano incitait les femmes à dénoncer. Rapidement, c'est plus qu'une vague c'est vraiment un raz-de-marée de dénonciations qui déferle sur le monde. Prise de parole nécessaire pour les uns, dérapages dangereux pour les autres. C'est la question que je vous pose aujourd'hui: est-ce que le mouvement #MeToo est allé trop loin? »

Édith Cochrane a débuté en affirmant que #MeToo avait été un passage obligé. « Oui il y a eu des dommages collatéraux et des gens qui sont accusés à tort. Mais en même temps il y a eu tellement de dommage avant parce que les victimes n'osaient pas dénoncer. Je trouve qu'il faut passer par là et je trouve que là-dedans il y a eu du bien. Il y a eu du progrès. »

De leur côté, Sophie Durocher et Guy Nantel ont plutôt fait valoir que les vagues de dénonciations successives avaient également donné lieu à de grandes injustices et à un tribunal populaire qui avait fait énormément de tort à des personnes qui n'ont jamais été accusées formellement de quoi que ce soit.

S'il y a bien une notion dont on parle beaucoup plus aujourd'hui qu'il y a cinq ans, c'est celle du consentement. Et une jeune femme de l'assistance est d'ailleurs intervenue pour affirmer à quel point les choses avaient avancé en cinq ans.

« Je pense que le consentement, de nos jours, ce n'est même plus une question », a déclaré l'étudiante Ève Myette. « Ce n'est même plus de se demander si on va demander le consentement, si ça pourrait rendre les choses un peu malaisantes, ce n'est pas la façon de faire. Je pense que le consentement, aujourd'hui, on le demande, c'est tout, ça vient avec. C'est de prendre la responsabilité, aussi, qui vient avec les relations. Et ce n'est pas négociable. »

Une intervention qui n'a pas pu à Louise Deschâtelets, qui a répondu:

« Je trouve ça intéressant parce que cette jeune fille nous dit qu'aujourd'hui le consentement vient avec la relation. Et je trouve ça un peu triste. Parce que une relation amoureuse ça ne devrait pas nécessiter que la personne te dise oui je consens à ce que tu me touches. »

« Nuance importante et qui fera peut-être grincer certains », a enchaîné l'animateur Stéphan Bureau avant de mettre un terme au débat.

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Source: Le monde à l'envers
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