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Les séries District 31 et Unité 9 en danger?
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Les séries District 31 et Unité 9 en danger?

C'est ce que croit certaines personnes!

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À l'ère de la rectitude politique, les producteurs télévisuels font souvent des pieds et des mains pour ne pas offenser certains téléspectateurs. Mais voilà que le "problème de la rectitude politique" serait tellement gros que l'intégrité de nos séries télés seraient compromises, à en croire la chroniqueuse Sophie Durocher.

Dans sa chronique publiée au Journal de Montréal, la chroniqueuse avance que Luc Dionne et Danielle Trottier, les auteurs derrière District 31 et Unité 9, ne pourront plus s'exprimer comme ils le font si la tendance se maintient.

Rappelant le cas des pièces SLAV et Kanata, de Robert Lepage, qui ont été la cibles de militants l'été dernier, Sophie Durocher met ses lecteurs en garde:

"Si vous trouviez que la Gauche radicale avait le bras long", écrit-elle, "vous allez voir que ce n’était que la pointe de l’iceberg. Un organisme qui s’appelle Diversité artistique Montréal, qui dénonce évidemment le « racisme systémique » qui sévit au Québec, recommande carrément que des comités d’experts s’assurent que dans les films, séries, pièces, etc., on donne une image positive des « personnes racisées »."

La chroniqueuse s'inquiète de ce que ces "flics artistiques" peuvent avoir comme emprise sur nos créateurs. 

"Ça signifie que pour la série Unité 9, dont la dernière journée de tournage avait lieu hier, un comité d’experts aurait décidé comment l’auteure Danielle Trottier devait représenter les minorités", dénonce Sophie Durocher. "Aurait-elle eu le droit de montrer des criminelles noires et des prisonnières autochtones, d’après vous ? Si ce fameux comité avait existé quand Luc Dionne écrivait District 31, pensez-vous que cette petite Police de la pensée l’aurait autorisé à écrire plusieurs épisodes montrant un homme musulman qui kidnappe sa jeune sœur lesbienne et la fait violer parce qu’elle fait honte à sa famille ? Bien sûr que non. Ce que recommande cet organisme (subventionné avec des fonds publics), c’est carrément de la censure étatisée. Ces gens, qui possèdent la vérité, vont décider de quelle façon il est acceptable de montrer les Noirs, les latinos, les autochtones ou autres."

Voilà le genre de situation qui inquiète de plus en plus de gens, autant dans le domaine artistique que dans la société civile... Et vous, croyez-vous que le "politiquement correct" dérive?

Source: Journal de Montréal