Hugo Dumas cloue le bec aux critiques sur Big Brother Célébrités

Alors que plusieurs internautes ont crié au scandale en apprenant l'identité des candidats qui entreraient dans le manoir de Big Brother Célébrités, Hugo Dumas se porte à la défense des choix de la production. 

Dans sa chronique publiée lundi dans La Presse intitulée Pas si célèbres, et alors ?, le chroniqueur rappelle que c'était la même chose en 2021, lors de la première édition de la téléréalité. « Voyons, c’est qui ça, Zichardson Zéphir ? Pis Laurence Bareil ? Et Rita Baga, je n’ai jamais entendu ce nom-là de ma vie ! Un an plus tard, la drag queen Rita Baga a visité les plateaux des émissions les plus regardées du Québec et a joué dans une kyrielle de publicités, dont celle de Coca-Cola relayée pendant le Bye bye 2021 », illustre-t-il. 

Il rappelle que des personnalités de gros calibre comme Céline Dion, Xavier ou Véronique Cloutier font bien plus que les 6 300 $ par semaine que touchent les candidats et qu'ils ont en plus un horaire très chargé.

« La célébrité est d’ailleurs un concept aux contours variables. Certaines recrues de Big Brother sont très connues dans un domaine précis (le cycliste Hugo Barrette, la plongeuse extrême Lysanne Richard, la joueuse Stéphanie Harvey), d’autres ont un rayonnement plus grand public (la comédienne Guylaine Guay, le chanteur Sébastien Plante, des Respectables). Et l’humoriste Martin Vachon a incarné le pilote Bruce dans Mémoires vives, ne l’oublions jamais, merci », ajoute Hugo Dumas. 

Le chroniqueur souligne que l'important, plus que la popularité initiale des candidats choisis, est le goût de jouer pour donner une bonne émission. Il rappelle ainsi la trahison de Camille Felton envers Kevin Lapière. « C’est ce qu’on aime dans Big Brother : les manigances, les revirements, les complots, la montée des négligés et les évictions par la porte d’en arrière », souligne-t-il.

Il ajoute que plusieurs candidats ont déjà visionné plusieurs saisons de Big Brother et sont donc experts en stratégies. « Nous n’avons pas affaire à des débutants. Ils ont soif de tactique et plusieurs ont insisté sur leur "côté compétitif" », constate Hugo Dumas.