Gildor Roy
Radio-Canada

Gildor Roy dévoile à quel point «District 31» a changé sa vie

Il pensait à la retraite

Samuel Doiron

Samuel Doiron


Gildor Roy traverse une période particulièrement riche de sa carrière. Ces derniers mois, il brille dans la série Dumas, un succès populaire dans lequel il incarne Jean Dumas avec une intensité et une justesse qui retiennent l’attention autant du public que de la critique.

Ce rôle confirme une fois de plus l’ampleur de son talent et sa capacité à porter une production sur ses épaules.

Mais ce parcours ne s’est pas fait sans rebondissements. Dans une entrevue accordée au magazine 7 Jours, l’acteur a évoqué avec franchise les moments clés qui ont façonné sa trajectoire.

Il a notamment souligné l’importance de son passage dans District 31. Son personnage dans cette série policière a agi comme un véritable tremplin, lui permettant de reconnecter avec le public et de donner un nouvel élan à sa carrière à un moment où il contemplait la retraite.

Il faut dire que Gildor Roy a toujours su se réinventer. Que ce soit au cinéma, à la télévision ou même dans le monde de la chanson, il a multiplié les projets marquants depuis ses débuts. Sa polyvalence et sa présence imposante à l’écran font de lui une figure incontournable du paysage culturel québécois.

Aujourd’hui, avec l’engouement entourant Dumas et la reconnaissance que suscite son travail, Gildor Roy confirme qu’il est toujours aussi pertinent et apprécié. Son chemin illustre parfaitement qu’une carrière peut connaître des hauts et des bas, mais que la passion et le talent finissent toujours par trouver leur place sous les projecteurs.

Gildor Roy
7 Jours - Capture d'écran

Voici les questions auxquelles il a répondu avec générosité :

La fois où ta carrière a failli prendre une toute autre direction ?

J'étais pour tourner un film qui s'appelait « Go West, young man », un film français. Le début du film se passait en Abitibi. Moi, je jouais un policier abitibien qui allait enquêter à Paris et je m'acoquinais avec un sans-papiers à Paris qui était joué par un jeune acteur pas connu à l'époque, Gad Elmaleh. Et le méchant, c'était Michel Serreau. Et une semaine avant le début du tournage, le financier français a retiré ses billes. Ça ne s'est jamais fait.

Le rôle ou projet qui t'a vraiment fait "renaître" ?

District 31. Moi, j'étais à un point où je me disais, j'ai eu une bonne carrière, je me plains de rien, ce serait correct si ça finissait là. Puis, Luc Dionne m'a fait ce cadeau-là.

Une gaffe qui aurait pu te coûter ta carrière ?

J'ai déjà été mauvais, mais... Je pense pas, non.

La plus grosse transformation que tu as faite pour un rôle ?

Dans Karmina 2, je me suis travesti. Je faisais une grande Madame Rousse de 6 pieds 2, avec une ample poitrine, puis on tournait la nuit dans un club, sur la rue Crescent. Il y a deux gars chauds qui sont sortis et m'ont demandé « Avez-vous du feu mademoiselle? » Ils n'y ont vu que du feu.

Ton plus grand défi en carrière ?

J'ai trouvé difficile d'animer un show à télé le matin qui est interrompu parce que le poste ferme, puis qui recommence deux ans après parce que le poste rouvre. Ce deux ans-là, j'ai trouvé ça difficile.

Le moment où tu as su que tu voulais faire ce métier ?

J'avais 13 ans. dans une pièce de théâtre de mon cours de français qu'on joue à l'Auditorium au Collège Bourget. C'était la Barque sans pêcheur d'Alejandro Casona, je me rappelle, c'était un drame psychologique brésilien, mais nous, on a viré ça en comédie. Je suis rentré sur scène et la première réplique que j'ai dit, le monde riait dans la salle, c'était la première fois de ma vie que je savais qu'ils ne riaient pas de moi, mais il riait parce que je voulais qu'ils rient. Et à ce moment-là, j'ai fait, "C'est ça, je vais faire dans la vie".

Un rêve de carrière que tu n'a pas encore réalisé ?

Chanter avec Bruce Springsteen. J'ai bien hâte de voir le film biopic, il a l'air bon, il m'écœure un peu, Jeremy Allen White, il est comme trop bon. Ça suffit.

Gildor Roy
7 Jours - Capture d'écran

Le parcours de Gildor Roy démontre qu’il est non seulement un acteur de grand talent, mais aussi un artiste capable de se réinventer et de rester pertinent à travers les années.

Avec le succès de Dumas et l’impact qu’a eu District 31 sur sa carrière, il s’impose encore aujourd’hui comme une figure incontournable du paysage culturel québécois, apprécié pour son authenticité, sa polyvalence et la force tranquille qu’il apporte à chacun de ses rôles.

Inscrivez-vous à notre infolettre

Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.

Source: 7 Jours
Monde de Stars

Votre source de nouvelles du showbiz québécois

© 2025 Attraction Web S.E.C. Tous droits réservés.