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District 31: L'auteur Luc Dionne répond à la grosse controverse concernant la série

L'auteur répond aux critiques

Monde de Stars

Est-ce que vous vous êtes remis de l'épisode de District 31 présenté jeudi soir? C'était la tout dernier avant la pause du temps des Fêtes et l'auteur Luc Dionne nous avait promis une finale de mi-saison explosive. On doit dire qu'on n'a pas été déçus! Oh qu'on ne l'avait pas vue venir cette dernière scène où le sergent-détective Yanick Dubeau... bon, attendez, si vous n'avez pas encore écouté l'épisode présenté jeudi soir sur les ondes de Radio-Canada Télé, c'est le moment d'arrêter. 

On ne voudrait surtout pas être traité de divulgâcheur alors vous êtes mieux de changer de page. 

C'est bon?

Ok.

Alors on n'avait vraiment pas vu venir ce dénouement où Yanick invite Amélie «Miss BBQ» Bérubé à venir la rejoindre chez lui pour qu'il «s'occupe d'elle». Mais bon, ce n'est pas à ce sujet qu'on avait envie de vous écrire. L'auteur Luc Dionne a répondu aux questions du journaliste Marc-André Lemieux, du Journal de Montréal, suite à cet excellent épisode. Et il a également été questionné sur les controverses qui ont éclaboussé la série, au cours des dernières semaines.

On se rappellera qu'une organisation de lutte contre le sida avait critiqué ouvertement District 31 en raison de deux épisodes où l'intrigue tournait autour d'une femme qui a eu des relations sexuelles non protégées avec différents partenaires alors qu'elle savait qu'elle avait le sida et qu'elle a décidé de ne pas leur dire. Voici ce que Luc Dionne avait à dire à ce sujet:

« Ce qu’on nous a reproché n’avait rien à voir avec ce qu’il y avait dans l’épisode. Ils sortaient des répliques du contexte. Ça frisait la malhonnêteté intellectuelle. » D'autres critiques sont venues plus tôt dans la saison alors qu'une jeune femme lesbienne et musulmane avait été victime d'un crime d'honneur. On a accusé Luc Dionne de perpétuer les stéréotypes envers les musulmans. 

« Je connais ces gens. Je sais ce qu’ils veulent. Il y a toujours quelqu’un qui a quelque chose à nous reprocher. De temps en temps, certains réussissent à s’exprimer à travers les médias... Je vois ça comme du bruit ambiant, il ne faut pas s’y attarder. »

Une chose est sûre: on a vraiment hâte au retour des Fêtes.

Voici ce que le COCQ-Sida a publié, il y a quelques jours, sur sa page Facebook officielle:

«La COCQ-SIDA est extrêmement déçue du traitement alloué à la question du VIH/sida dans la télésérie District 31, diffusée du lundi au jeudi sur les ondes de Radio-Canada et produite par Aetios Productions, et demande qu’un avis rectifiant les faits soit publié le plus tôt possible.

Bien qu’habituellement, nous nous réjouissions que des enjeux entourant le #VIH soient abordés aux heures de grande écoute par des émissions aussi populaires que #District31, encore faut-il que ces enjeux soient traités de manière conforme à la réalité et de façon à ne pas nourrir la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH.

Or, dans les épisodes du jeudi 6 décembre et du lundi 10 décembre derniers, District 31 a propagé de l’information préjudiciable et erronée sur trois enjeux de la lutte contre le VIH: la #criminalisation de la non-divulgation, le secret professionnel et la #stigmatisation des personnes vivant avec le VIH.

D’abord, tous les passages traitant de la criminalisation de la non-divulgation de la séropositivité au VIH ont véhiculé de fausses informations quant à l’état du droit au Canada.

La Cour suprême est claire: ce ne sont pas toutes les relations sexuelles sans divulgation préalable du statut sérologique qui sont criminelles. Pourtant, c’est ce qui est mentionné – voire martelé – dans ces épisodes. Nous estimons que de généraliser sur un tel sujet, en faisant dire aux personnages – et ainsi, en faisant croire aux auditeurs – que toute non-divulgation est criminelle, constitue un grave manque de rigueur.

Par ailleurs, la Cour suprême n’a jamais confirmé l’obligation d’un professionnel de la santé à lever le secret professionnel, tel que présenté dans l’épisode de lundi soir.

Finalement, nous ne pouvons passer sous silence la manière dont les deux épisodes représentent les personnes vivant avec le VIH. On y mentionne qu’elles sont une menace pour la "sécurité publique", un danger pour la santé publique. Le personnage d’Isabelle Roy, joué par Hélène Bourgeois-Leclerc, compare même la personne vivant avec le VIH à un tueur en série.

Ce passage nous a donné l’impression de retourner vingt ans en arrière, à une époque où nos connaissances sur l’épidémie du VIH et les comportements des personnes séropositives n’étaient que spéculations. Il y a cependant belle lurette que la science a démontré que les personnes avec un diagnostic positif au VIH savent mettre en place des mesures pour protéger leur(s) partenaire(s), notamment le port du condom.

À notre avis, toute cette intrigue sensationnaliste ne contribue en rien à améliorer la perception des personnes vivant avec le VIH auprès du grand public. Vivement que Aetios Production s’empresse de corriger le tir.

Quant à notre diffuseur public, il peut et doit faire mieux.»

La COCQ-SIDA est extrêmement déçue du traitement alloué à la question du VIH/sida dans la télésérie District 31,...

Posted by COCQ-SIDA on Tuesday, December 11, 2018

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