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Des moments difficiles pour Nathalie Simard: “J’étais complètement terrorisée”...

Toute l'histoire ici...

Monde de Stars

La vague de dénonciations qui est née du hashtag #moiaussi a refait vivre des émotions difficiles à Nathalie Simard... Son histoire revient dans l'actualité. Il s'agit là, certainement, de la dénonciation la plus médiatisée au Québec dans les dernières années. 

Invitée sur le plateau de Deux filles le matin, la chanteuse a discuté de son histoire. Visiblement touchée par les témoignages des femmes et des hommes ayant été victimes de harcèlement, d'agressions et d'inconduites, elle a osé s'ouvrir davantage, comme pour donner encore un peu plus de poids aux victimes. 

Elle s'est notamment confiée sur l'élément déclencher qui a provoqué sa dénonciation: «Il y a premièrement le mal de vivre, la souffrance et ma fille, aussi. Parce que quand ma fille est arrivée à ces âges-là, un moment donné tu réalises: non, mais ça ne se peut pas. [...] C’est à cet âge-là que ça m’est arrivé. Au début, je croyais que j’étais la seule qui vivait ça. Que j’étais unique, que personne d’autre n’avait vécu ça. Et là, tu réalises à force d’en parler [...] qu’il y en a plein.», dit-elle. 

Tout cela ensemble aura mené à une première confidence. Nathalie s'est ouverte comme jamais auparavant à un collègue de travail, collègue qui est aujourd'hui un ami proche: «Il a mis des mots sur tout ce que j’avais vécu. Il m’a dit “Tu dois le dénoncer, ma belle fille. C’est un crime. C’est plusieurs crimes que tu as vécus et il faut que tu le dénonces à la police”.»

Si Nathalie Simard n'en a pas parlé à sa famille, c'est parce qu'elle avait peur de leur réaction. Pas envers elle, mais bien envers son agresseur. Ses frères et soeurs étaient apparemment très protecteurs: «J’avais peur d’en parler à mes frères et mes sœurs, parce qu’ils étaient hyper protecteurs envers moi. J’avais peur qu’ils [ses frères] aillent lui donner une volée, qu’ils fassent de la prison pour avoir tué ce gars-là.» 

Nathalie est donc allée porter plainte à la police. Elle avoue qu'après avoir dénoncé, une lourdeur a disparu de sur ses épaules. Une semaine après le dépôt de sa plainte, les policiers sont venus la rencontrer et alors, elle s'est mise à avoir peur, très peur: «J’avais la chienne qu’il [Guy Cloutier] fasse un call et qu’il dise “elle vous la croyez pas, ce qu’elle dit ce n’est pas vrai”. Dans ma tête, c’était le plus grand, c’est lui qui a sorti notre famille de la pauvreté.» 

En sortant de la rencontre, un policier lui a donné son numéro et seulement quelques heures plus tard, Nathalie a décroché le téléphone: «Je lui ai dit “j’ai peur, j’ai peur, j’ai peur”. J’étais complètement terrorisée et il m’a dit “c’est normal”.»

Voici, ci-dessous, un court extrait de son passage, ainsi qu'un lien vers l'émission complète:

Bon mercredi, « Le poids de la dénonciation » c’est le sujet abordé à Deux filles le matin. Avec Nathalie Simard, Marie-Claude Plourde et Stéphane Lapierre. Trois victimes, trois histoires différentes...cette émission m’a énormément touchée.

Posted by Marie-Claude Barrette on Wednesday, November 29, 2017

Pour écouter toute l'émission, cliquez ici.

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