Corneille aimerait beaucoup retrouver son siège de coach à La Voix l'an prochain

Le sympathique Corneille est un excellent coach dans l’émission La Voix et vous êtes très nombreux à l’adorer ! Dans les dernières heures, j’ai eu l’honneur de pouvoir faire une entrevue avec lui et nous avons discuté de plusieurs sujets alors qu’il a vient de sortir son nouvel album, qui s’intitule L’écho des perles, et il recevra également un honneur bien spécial lors du prochain Gala Dynastie, présenté le 27 avril prochain au théâtre Maisonneuve. À la fin de notre discussion, Corneille a également fait une déclaration très intéressante en précisant qu’il aimerait retrouver son siège de coach à La Voix et il a aussi parlé des trois autres coachs : Roxane Bruneau, Mario Pelchat et France D’Amour. Vous pouvez lire mon entrevue avec Corneille plus bas : 

Le 27 avril prochain, lors du Gala Dynastie, tu recevras un honneur bien spécial alors que tu te verras remettre le Prix Icône Dynastie. Ça doit être un sentiment spécial pour toi de recevoir un tel prix ? 

C’est super touchant d’avoir une reconnaissance pour l’ensemble de mon œuvre ! Souvent, les artistes on a une tendance… ce n’est pas une tendance, mais on comprend très bien que c’est être reconnu comme la personne qui s’est le mieux illustrée une année en particulier. C’est super flatteur et c’est une belle tape dans le dos parce que ça dit que tu as travaillé fort cette année et que ç’a été payant ! Mais le souhait de tout artiste, c’est d’avoir la longévité et de durer. De savoir que ta communauté artistique et que les gens dans l’industrie te reconnaissent et reconnaissent ce travail fait sur la durée, c’est très touchant !

Tu connais toujours beaucoup de succès et ta carrière semble toujours au sommet ! Est-ce qu’il y a un secret pour toi afin de toujours parvenir à demeurer « au top » ? 

En fait, il y a plusieurs sommets et il y a plusieurs formes. Quand on dit « être en forme », il y a la forme professionnelle, mais il y aussi la forme personnellement, psychologiquement et mentalement. Il ne faut jamais que l’un soit au détriment de l’autre. Pis moi, je pense que c’est pour cette raison que je suis encore là. J’ai toujours su lorsque c’était le temps de ralentir un peu sur le travail et sur le côté professionnel afin de prendre du temps pour m’occuper de moi ainsi que de ma santé mentale. C’est cette danse-là qu’il faut maîtriser, je pense. C’est selon moi ce qui explique pourquoi je suis encore là. J’ai toujours su quand il fallait arrêter pour reprendre avec plus de forces par la suite.

Au fil du temps, est-ce que tu as fait des changements sur certaines choses afin de pouvoir continuer à avoir du succès ? 

Pas vraiment, non ! Quand je commence à être trop cérébrale, que je pense à un projet et que je demande ce qu’il faut que je fasse, je ne le fais pas, car ça ne vient pas de la bonne place. Je fais des choses parce que j’ai une urgence de le faire. Je crée des chansons parce que j’ai une inspiration qui est tellement forte que je n’ai pas d’autre choix que de le faire à ce moment-là. Mais généralement, lorsque je commence à tourner en rond et que j’essaye de trouver ses formules ou de savoir ce que je pourrais dire qui serait pertinent, de mon côté c’est toujours une mauvaise idée ! Il n’y a jamais rien de bon qui sort de ça ! J’ai eu des moments et des tentations alors qu’on m’a dit « Tu devrais faire ceci ou cela », mais j’y arrive pas. Parfois, si on a l’impression que j’ai fait quelque chose de différent, c’est seulement parce que ça vient de moi. Je suis incapable de me répéter et je m’ennuie très vite. Quand j’ai fait un projet, ben le projet suivant ne sera pas le même, mais ce n’est pas par besoin de me renouveler. C’est juste naturellement !

Ton nouvel album, qui s'intitule L'écho des perles, est sorti vendredi dernier ? 

Oui ! Il y a des chansons sur chaque album que j’ai sorti qui m’étaient chers et ce n’est pas nécessairement celles qui vont jouer à la radio, et ce, pour plusieurs raisons. Et ce sont à ces chansons-là que je voulais donner une seconde chance, parce que je trouvais qu’elles méritaient d’être entendues et qu’elles méritaient une plus grande visibilité. Le critère de sélection, c’était le texte. J’ai choisi des textes et des mélodies dont j’étais très fier et que je trouvais forts. J’ai fait un réarrangement complètement pour les remettre au goût du jour, notamment en changeant l’harmonie et le mix pour en faire un album. 

Tu étais coach dans la 10e saison de La Voix et il y avait quelques changements. Comment s'est déroulée la dernière saison ? 

J’ai adoré cette saison ! J’ai tout aimé et j’ai aimé la totalité des changements ! J’ai beaucoup aimé la formule qui faisait des demi-finales croisées qui laissaient possible le fait d’avoir un coach, ou même deux, qui n’avait pas de candidat en finale et moi j’étais prêt à être celui qui n’allait pas en avoir. Je trouvais qu’il y avait un beau message à passer en disant que les coachs accompagnant leurs candidats et candidates, jusqu’à la fin et même dans la défaite. Parce qu’avant, il y avait une espèce de sécurité pour les coachs puisqu’on se rendait tous en finale. Mais là, ça disait que même les coachs étaient en danger et qu’ils goûtaient à la même déception que leurs candidats. J’espère que dans les prochaines saisons, ça va rester parce que c’est ¸a aussi l’accompagnement. On n’accompagne pas juste les gens dans la victoire. J’ai aimé que les coachs puissent accompagner leurs candidats dans la défaite. Ce n’est pas parce qu’on ne gagne pas La Voix que tout s’arrête et ce n’est pas parce qu’on ne va pas en finale que tout s’arrête. 

Comment as-tu trouvé le nouveau quatuor de coachs à La Voix avec l’arrivée de Roxane Bruneau et France D’Amour ?

C’est sûr que Roxane a amené une énergie incroyable et ça, je pense que tout le monde l’a senti et tout ça était contagieux ! France a une énergie et un dynamisme incroyables, en plus de ses grandes connaissances en musique. Notre chimie était palpable ! Elle était vraie autant devant les caméras que dans les coulisses, tout le temps ! Ça s’explique aussi peut-être par le fait des énergies des deux nouveaux coachs, mais aussi par le fait que l’année passée, lors de la 9e saison, nous étions trois nouveaux coachs avec moi, Mario Pelchat et Marjo. C’est beaucoup de nouveauté ! Il y avait seulement Marc qui était le vétéran alors que cette année, c’était beaucoup équilibré. Mario et moi on connaissait déjà bien la machine, et les deux nouvelles coachs avaient tellement d’entrain qu’elles sont rentrées rapidement dans leurs pantoufles facilement !

Redge Olibrice, qui était dans ton équipe, a atteint la grande finale et il a été jusqu'au bout en compagnie de Maude Cyr-Deschênes. As-tu aimé son parcours dans l'aventure ? 

Je suis tellement fier de lui ! Je suis heureux que le Québec ait pu le découvrir parce que je pense qu'il n'est pas à l'abris de faire briller la musique francophone au Québec, mais aussi en dehors du Québec. Il a quelque chose et c'est un interprète rare. Sa progression tout au long de la saison a été assez exceptionnelle !

En terminant Corneille, s'il y a une 11e saison, est-ce qu'on peut s'attendre à te voir faire un retour dans ton siège de coach ?

Écoute… je pense que oui ! Je ne suis pas en train de bien négocier mon contrat en disant ça, mais j’aime tellement ça ! (Rires) J’ai tellement de plaisir ! Avant de quitter, pendant l’enregistrement de la finale, on s’est dit « Si ça revient, il faut qu’on revienne ensemble » parce qu’on a tellement aimé ça vivre cette expérience-là ensemble les quatre coachs !  

Un énorme merci à Corneille pour cette superbe entrevue ! Un homme à la fois authentique et fort sympathique !