Virginie Bruneau rétorque à ceux qui lui disent qu'elle ne devrait pas étaler sa vie sur les réseaux sociaux

Virginie Bruneau, la conjointe de Sébastien Delorme, refuse de se taire face aux attaques dont elle est la cible. Après avoir pris position hier en dénonçant la haine qu’elle reçoit en ligne, elle a de nouveau utilisé sa tribune sur Instagram aujourd’hui pour approfondir son message et rappeler l’urgence d’agir.

Dans son texte, elle souligne que ce qui la choque le plus, c’est de voir que bon nombre des commentaires négatifs proviennent de femmes. Alors qu’on parle souvent de solidarité féminine, elle constate qu’une femme heureuse, amoureuse ou simplement différente devient encore trop souvent une cible à abattre.

Pour elle, il est décourageant de voir que plusieurs plateformes ferment les yeux, permettant aux insultes et aux humiliations de circuler sans la moindre conséquence.

Virginie admet que certains peuvent être dérangés par la différence d’âge dans son couple, mais elle remet en question la nécessité de transformer ce malaise en attaques personnelles. Selon elle, il existe une distinction essentielle entre exprimer une opinion et rabaisser quelqu’un : critiquer le bonheur d’autrui n’a jamais rendu qui que ce soit plus heureux.

'' Ce qui me frappe en voyant ces commentaires, c'est qu'ils viennent tous de femmes. On parle souvent de solidarité féminine... mais dès qu'une femme est heureuse, amoureuse ou simplement différente, il y en a toujours d'autres pour tenter de la rabaisser. Certaines pages prennent la peine de modérer, mais beaucoup laissent tout passer.

Et c'est ça qui me décourage: de voir qu'on peut aujourd'hui insulter, humilier, rabaisser quelqu'un sur Internet sans aucune répercussion. Comme si derrière un écran, tout devenait permis. Je comprends que ce n'est pas tout le monde qui accepte la différence d'âge. Je comprends que, pour certains, ça peut choquer. Mais au-delà de ça... on est-tu vraiment obligé d'aller insulter et rabaisser une personne? Est-ce vraiment nécessaire? On a tous le droit de ne pas être en accord. Mais il y a une grande différence entre exprimer une opinion et attaquer une personne.

Parce qu'au bout de l'écran, il y a un être humain. Et ça, ça devrait toujours nous rappeler une chose: critiquer le bonheur des autres n'a jamais rendu personne plus heureux.''

Elle insiste aussi sur un point capital : derrière chaque mot se cache une personne réelle, avec ses émotions et ses fragilités. Si elle se dit assez solide pour encaisser, elle rappelle que ce n’est pas le cas de tout le monde. Pour certaines personnes, une vague de haine peut avoir des effets irréversibles, allant jusqu’à détruire l’estime de soi, voire mener au pire.

Ce problème dépasse largement son cas personnel : il touche aussi bien les artistes, les sportifs, les politiciens, que des individus anonymes.

Virginie questionne directement ceux qui répandent de la haine : qu’est-ce que ça vous apporte réellement? Pensez-vous vraiment trouver du bonheur en insultant quelqu’un d’autre? Pour elle, la réponse est évidente : la haine ne construit rien, mais chaque mot blessant laisse un poids derrière lui, parfois insoutenable.

Elle rejette l’idée de quitter les réseaux sociaux pour échapper à ces attaques. Selon elle, ce n’est pas aux victimes de se taire ou de disparaître, mais bien aux plateformes et aux créateurs de contenu d’assumer leur part de responsabilité. Elle estime qu’il est temps d’adapter les règles et les lois au rôle grandissant des médias sociaux dans nos vies, afin de mettre fin à l’impunité qui entoure encore trop souvent ces comportements.

En conclusion, Virginie Bruneau affirme haut et fort qu’elle continuera d’utiliser sa voix, non seulement pour elle-même, mais aussi pour toutes les personnes qui subissent ces violences verbales en silence. Son message est clair : aucun être humain ne mérite de se faire insulter gratuitement.