Les réactions ne se sont pas fait attendre
Josélito Michaud a récemment provoqué la surprise, et beaucoup d’émotion, chez ses abonnés en partageant une photo de lui dans la vingtaine.
Publiée sur Facebook, l’image remonte à l’époque où il n’avait que 26 ans et occupait déjà le prestigieux poste de directeur du magazine Le Lundi. Pour plusieurs de ses admirateurs, découvrir un Josélito si jeune, au visage marqué par l’ambition et l’assurance, fut un véritable bond dans le passé.
Les réactions ne se sont pas fait attendre : les commentaires ont afflué, témoignant à la fois de la nostalgie, de l’admiration et de la curiosité.
Mais au-delà du simple cliché, c’est le message qui l’accompagnait qui a profondément touché. Dans son texte, Josélito racontait ses sentiments contrastés de l’époque. Oui, il était animé par le désir de conquérir Montréal, porté par une confiance apparente et une volonté farouche d’aller de l’avant.
Mais derrière cette façade déterminée se cachait une grande peur : celle de décevoir, de viser trop haut et de ne pas être à la hauteur des attentes placées en lui. Il évoque d’ailleurs le poids de la confiance que lui avait accordée Pierre Péladeau, propriétaire du magazine, et la nécessité de canaliser son énergie débordante.
C’ÉTAIT MOI, IL Y A 34 ANS.
J’ai retrouvé cette photo dans une vieille boîte remplie de souvenirs toutes sortes dont quelques photos. Je n’ai pas beaucoup de portraits de moi à cette époque. Cette cliché a été pris parce que je signais l’édito de la semaine dans le magazine Le Lundi comme j’officiais en tant que directeur de la publication, qui tirait entre 175 000 et 200 000 exemplaires par semaine.
J’avais 26 ans. Je veux conquérir Montréal. L’ambition bien assumée. La confiance bien affichée. Une volonté bien active. Je voulais.
À l’intérieur de moi, la peur. Une peur de jouer trop gros. D’avoir trop vendu mes services et de décevoir. J’ai cette frousse tout au long de mon séjour à la tête de cette publication. Je dois honorer la confiance de M.Peladeau envers mon potentiel et dompter le cheval fou en moi.
Je n’avais rien à perdre mais tout a gagné.
Aujourd’hui, j’ai calmer l’ardeur en moi.
Allez au bout de vos rêves. Vous en êtes capables. À quoi rêvez-vous ?
Cette introspection, livrée plus de trois décennies après la prise de la photo, prend aujourd’hui une résonance particulière. Josélito, qui a toujours cultivé une grande proximité avec le public, n’hésite pas à se montrer vulnérable et à partager ses doutes passés.
Son message se termine d’ailleurs par une invitation inspirante : aller au bout de ses rêves, malgré la peur, parce que chacun en est capable.
Cette publication survient dans un contexte où l’auteur et ancien animateur a récemment choisi de prendre une pause dans ses activités professionnelles. Il a annoncé il y a quelques semaines qu’il suspendait tous ses engagements pendant un mois, afin de se recentrer, de prendre soin de lui et de retrouver un équilibre.
Un geste de lucidité qui témoigne, une fois de plus, de son authenticité et de sa capacité à écouter ses propres besoins.
Entre la photo d’un jeune homme ambitieux prêt à tout pour réaliser ses rêves et l’homme d’aujourd’hui, plus posé et conscient de ses limites, c’est un véritable parcours de vie qui se dessine.
En partageant ce souvenir, Josélito Michaud rappelle à ses abonnés qu’il est possible d’embrasser ses ambitions tout en restant attentif à soi-même, et que la vulnérabilité n’est pas une faiblesse, mais une force qui inspire.
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