Marie-Annick Lépine raccompagnée chez elle par une ambulancière à la suite d'une mésaventure

Marie-Annick Lépine a eu droit à une fin de match pour le moins mouvementée lors d’une partie amicale de balle-donnée, le week-end dernier.

Après plusieurs années loin des terrains, la musicienne des Cowboys Fringants avait accepté de participer à un tournoi organisé par le Collège de l’Assomption. Malheureusement, sa rentrée sportive a pris une tournure imprévue lorsqu’une balle l’a atteinte en plein visage.

Sur Instagram, l’artiste a raconté l’incident avec beaucoup d’autodérision. Photos à l’appui où l’on peut voir son œil tuméfié et son nez recouvert d’un bandage, elle a détaillé les étapes de cette mésaventure qu’elle qualifie elle-même de « rocambolesque ».

Après avoir mal évalué une frappe, son nez a servi de réception au lieu de son gant. Résultat : du sang, une grosse frayeur et l’intervention rapide d’une ambulancière, qui a jugé plus prudent de la raccompagner chez elle pour éviter tout risque de commotion.

Fidèle à son humour, Marie-Annick a transformé ce fâcheux accident en une suite de « conseils » ironiques pour passer incognito lors d’un match. De son nom bien connu crié au micro par l’animateur du tournoi, jusqu’à son rôle de lanceuse qui attirait déjà l’attention, elle souligne avec dérision que tout semblait orchestré pour qu’elle ne puisse justement pas se fondre dans la masse.

La cerise sur le sundae : une amie a même conservé la balle tachée de son sang, en réclamant un autographe!

" Ce week-end, je participais au tournoi, amical, de balle-donnée du Collège de l’Assomption.

Voici quelques conseils pour passer incognito, quand ça fait 30 ans que tu n’as pas joué au baseball.

Premièrement: un animateur qui nomme les joueurs et que ton nom est connu par toutes les anciennes et tous les anciens du Collège.

Deuxièmement: être lanceur pour ton équipe. Avoir seulement trois lancés pour les aider à frapper et avoir toute l’attention sur toi.

Troisièmement: frapper, par deux fois, sur la grille de un pied de large qui protège le lanceur. Tandis que cette possibilité est quasiment nulle et que si j’avais voulu la viser, je n’aurais pas réussi.

Quatrièmement: se placer « rover » pour l’équipe adverse, bien se positionner dès le contact de la balle pour la recevoir, mais de tellement mal la juger que ton nez l’attrape avant ton gant…

Pisser le sang tout en disant « au moins je l’ai attrapée ». Mes collègues de crier l’aide d’une infirmière et finalement, être obligée de quitter le match. Une ambulancière est venue me reconduire chez moi, trop risqué de conduire à cause d’une possible commotion cérébrale .

L’art de passer inaperçu!

Nous avions perdu 10 à 0 à notre première game (une équipe de feu:). On s’est dit « si personne ne se blesse durant le tournoi, ce sera notre victoire »…

Photo 1: notre équipe du 159e cours

Photo 2: ma face aujourd’hui

Photo 3: ma niaiseuse d’amie qui a gardé la balle pleine de mon sang et qui voulait que je la signe .

Photo 4: un deuxième blessé avec un « black eye » aujourd’hui dans notre équipe!

Un sport dangereux .

Marie xx

P.S. L’année prochaine, une grille protectrice pour tout le monde! "

Malgré ce contretemps, l’artiste a su relativiser. Elle a rappelé que son équipe avait perdu 10-0 à son premier match et qu’ils s’étaient promis de considérer comme une victoire le simple fait de terminer le tournoi sans blessure… promesse qui n’aura finalement pas été tenue, puisque son équipe compte désormais deux joueurs arborant un bel œil au beurre noir.

Dans un ton à la fois léger et lucide, Marie-Annick conclut son récit en lançant une suggestion pleine de bon sens : l’an prochain, tout le monde portera une grille protectrice!