Une étude présente à quoi pourrait ressembler les influenceurs en 2050

Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes et même des adultes, parviennent à gagner leur vie grâce aux réseaux sociaux. Ces influenceurs construisent leur carrière autour de la création de contenu, de partenariats avec des marques et de la fidélité de leurs abonnés.

Leur quotidien est intimement lié à leur téléphone intelligent, véritable outil de travail, mais aussi source d’exposition continue aux écrans. Cette nouvelle réalité soulève une question importante : quelles pourraient être les conséquences physiques d’un tel mode de vie dans quelques décennies?

Un groupe de spécialistes s’est penché sur cette interrogation et a imaginé une figure futuriste baptisée Ava. Ce modèle virtuel illustre à quoi pourraient ressembler les influenceurs d’ici 2050 s’ils continuent de passer leurs journées penchés sur leurs appareils.

Le constat est loin d’être rassurant. Ava apparaît avec le dos voûté, la tête toujours inclinée vers l’avant et les épaules arrondies, résultats d’années à consulter son écran dans la même posture. Elle souffre de douleurs chroniques au cou et de tensions persistantes.

Au-delà de la posture, le visage d’Ava témoigne aussi des excès liés à ce style de vie. Ses yeux sont rouges et secs, marqués par de lourds cernes et des poches gonflées, effets secondaires de longues heures passées devant les écrans. Sa vision est altérée, et elle perd même ses cheveux sous la pression constante liée à la performance et au stress de son métier.

Les experts rappellent également que l’usage intensif de maquillage et les soins répétés peuvent provoquer des irritations cutanées, des inflammations ou encore une dermatite.

Chez Ava, la peau est rougie, fragilisée par les couches de cosmétiques appliquées quotidiennement. L’abus d’injections et de retouches esthétiques se reflète aussi dans son apparence : des lèvres disproportionnées, des joues creusées et une physionomie transformée à force de chercher à coller aux standards imposés par les réseaux sociaux.

Ce portrait, aussi inquiétant soit-il, se veut surtout un avertissement. Ava n’est pas seulement l’image caricaturale de l’influenceur de demain : elle est le reflet des dangers bien réels d’une vie dominée par l’obsession des algorithmes, de la performance et des normes irréalistes de beauté.

Ce modèle rappelle à quel point l’équilibre est essentiel entre le virtuel et le réel. Et surtout, il invite chacun à réfléchir à ses propres habitudes, pour éviter que le futur ne ressemble trop à celui d’Ava.