
Une première qu’elle décrit presque comme une nécessité
À 61 ans, Sophie Prégent traverse une période charnière de sa vie, marquée par une profonde remise en question de ses priorités.
Après une carrière foisonnante où elle a souvent enchaîné les tournages, les répétitions et les engagements institutionnels, elle s’est enfin octroyé le droit de ralentir.
L’été dernier a donc été une véritable pause salutaire pour elle, une première qu’elle décrit presque comme une nécessité. Comme elle en parle dans un récent article du 7 Jours, ce besoin s’explique par le poids des responsabilités familiales qu’elle assume désormais.
En plus de son rôle de mère auprès de son fils Mathis, Sophie doit veiller au bien-être de son père, une tâche devenue encore plus exigeante depuis le décès de son frère unique, qui partageait autrefois ce fardeau avec elle. Ces épreuves ont indéniablement contribué à redéfinir sa vision de la vie.

Pourtant, malgré cette volonté de ralentir, Sophie Prégent n’est pas près de disparaître du paysage culturel québécois. L’automne marque même son retour remarqué avec deux projets majeurs : la série à succès Alerte, où elle reprend son rôle avec énergie, et Ravages, une nouveauté prometteuse qui démarre sur les chapeaux de roues.
Ces participations démontrent que, même en choisissant davantage ses engagements, elle demeure une figure de proue du petit écran et conserve une présence marquante auprès du public.
Son implication dépasse d’ailleurs le simple jeu d’actrice. Comme présidente du conseil d’administration du Conseil des arts et lettres du Québec, Sophie a joué un rôle central dans la défense et la promotion de la culture. Elle a traversé des années particulièrement éprouvantes, notamment pendant la pandémie, où le milieu artistique vivait une crise sans précédent.

Son énergie, son engagement et son sens du leadership lui ont permis de soutenir les artistes et de défendre leurs droits, contribuant à leur donner une voix forte dans l’espace public. Mais cette charge a également eu un coût : la fatigue accumulée et l’impression, parfois, de ne jamais s’arrêter.
Ce ralentissement assumé lui a permis de redécouvrir le bonheur des choses simples. À la campagne, loin du tumulte montréalais, elle a pris le temps de jardiner, de planter un potager, de s’occuper de rénovations extérieures et de savourer les plaisirs de l’été, comme nager dans sa piscine.
Mais même dans ce décor plus calme, son rôle de mère reste central : préparer les repas, aider son fils dans ses routines quotidiennes, l’accompagner dans son développement. Elle ne s’arrête jamais vraiment, mais le fait désormais avec une perspective différente, plus douce et plus consciente.
Avec du recul, Sophie reconnaît qu’elle n’a plus la même urgence qu’autrefois. Elle dit ne plus avoir besoin de prouver quoi que ce soit, ni de courir après les projets à tout prix.
Pour elle, cette nouvelle étape n’est pas une fin, mais une transition vers un rythme de vie qui lui correspond davantage. Elle accepte de travailler autrement, à son rythme, en se permettant de dire non et de choisir ce qui nourrit réellement son cœur et son esprit.
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