Sophie Durocher prend la défense de Stéphan Bureau après son entrevue controversée
Elle ne mâche pas ses mots!
Monde de Stars
Cette semaine, le bureau de l'Ombudsman de Radio-Canada a blâmé le journaliste Stéphan Bureau à la suite de son entrevue controversée avec le médecin français Didier Raoult. Néanmoins, Sophie Durocher s'est portée à la défense du journaliste, dans sa plus récente chronique intitulée Qui a peur de Stéphan ? publiée dans le Journal de Montréal, vendredi.
« Misère ! On a l’impression d’être dans une cour d’école et qu’un « petit ami » se fait gronder par la maîtresse parce qu’il n’a pas respecté « les consignes » et qu’on le regarde avec des gros yeux fâchés », déplore-t-elle.
Mercredi, l'ombudsman de Radio-Canada avait conclu que le journaliste avait enfreint les normes et pratiques journalistiques de la chaîne publique, en ne procédant pas aux « vérifications nécessaires » pour mieux encadrer l'entrevue.
Sophie Durocher s'est dite surprise que l'ombudsman blâme un « un journaliste aussi chevronné, un animateur aussi éloquent que Stéphan Bureau. »
« L’ombudsman de Radio-Canada reproche à Bureau, non pas les questions qu’il a posées, mais les questions... qu’il n’a pas posées ! C’est hallucinant ! La prochaine fois, que l’ombudsman envoie donc la liste des questions et sous-questions approuvées à l’avance qui doivent être posées par un animateur qui a 37 années d’expérience derrière la cravate », écrit-elle.
Elle estime d'ailleurs que la chaîne publique devrait appliquer la même règle lorsque la chaîne interviewe « des invités de la gogauche, des féministes qui utilisent des fausses statistiques sur la culture du viol, des écologistes jusqu’au-boutistes, des antiracistes racistes, des artistes qui s’autoflagellent, des professeurs d’histoire de Concordia qui pérorent sur le décolonialisme, des professeurs d’études de genre de l’UQAM qui déblatèrent contre le patriarcat, etc. ? »
Sophie Durocher félicite par ailleurs Stéphan Bureau pour sa réaction à la suite de son blâme. Voici ce qu'il avait répondu : « Je ne présume pas qu’il fallait qu’il y ait un panel derrière Raoult. Ça serait donc de tenir pour acquis que nous avons établi que sa parole est toxique, subversive ou dangereuse. Et là-dessus, moi, je ne change pas d’opinion, quel que soit le consensus scientifique ».
Elle estime que Radio-Canada n'est pas un exemple à suivre en matière de « diversité ». « Et la diversité de points de vue, ils en font quoi ? » conclut-elle.
Lisez sa chronique complète ici.