Une transformation physique dont il est très fier
Pour souligner ses 50 ans, Simon Olivier Fecteau s’est offert un cadeau bien particulier : une transformation physique dont il est très fier.
Sur ses réseaux sociaux, le comédien et réalisateur a partagé un montage avant/après, où on le voit à 45 ans, puis aujourd’hui, plus mince et en meilleure forme que jamais. Derrière ces images frappantes se cache un parcours exigeant, qu’il a entrepris autant pour son corps que pour sa tête.
Confronté comme tout le monde à la peur de vieillir et à la réalité des problèmes de santé qui peuvent survenir avec l’âge – sa propre mère étant atteinte de l’Alzheimer –, il s’est fixé un objectif clair : atteindre ses 50 ans dans la meilleure forme possible.
Pour y arriver, il a complètement revu ses habitudes de vie. Exit les régimes « tendances » testés au fil des années, cette fois il a choisi de s’appuyer sur une approche plus scientifique : calcul précis de ses besoins caloriques, équilibre entre protéines, glucides et bons gras, et surtout, une alimentation suffisante pour garder de l’énergie sans se sentir frustré.
À côté de ça, l’activité physique a pris une place centrale dans sa routine. Simon Olivier a couru jusqu’à 30 km par semaine et ajouté quatre séances de musculation hebdomadaires.
La plupart du temps, il s’entraînait à la maison, accompagné virtuellement de son coach Nick Drossos. Cette discipline intense a porté ses fruits, mais il ne cache pas que le processus a parfois été isolant et exigeant. Il souligne d’ailleurs que ce rythme n’est pas réaliste pour tout le monde, surtout avec une vie de famille ou un emploi prenant.
Il insiste cependant sur les éléments qui l’ont aidé à tenir le cap : le soutien indéfectible de sa conjointe, qui a suivi le même chemin que lui, la possibilité d’aménager son horaire de travail, l’absence de problèmes de santé particuliers et un objectif précis qui lui donnait une motivation supplémentaire. Sans oublier le sommeil, qu’il a tenté de protéger au maximum malgré des épisodes d’insomnie.
Voici le message et la photo qu'il a partagé :
POUR MES 50 ANS, JE ME SUIS OFFERT LA MEILLEURE FORME DE MA VIE !
Voici la vérité derrière ce cheminement. Le positif, le négatif, et ce que j'en retiens.
VIEILLIR FAIT PEUR
Avec l’âge, on entend beaucoup d’histoires de maladies, de ralentissement… Ma mère souffre d’Alzheimer, ça fait réfléchir.�
Alors, pour contrer cette peur, je me suis donné un défi : arriver à mes 50 ans dans la meilleure shape de ma vie.
En gros, j’ai modifié mon alimentation en entier, et je me suis entrainé, beaucoup.
IMPORTANT : Je ne suis ni nutritionniste, ni entraîneur. Tout ce que je partage est basé sur mon expérience personnelle. Si vous penser à changer vos habitudes, consultez un professionnel.
NUTRITION
Au fil des ans, j’ai essayé plusieurs régimes : kéto, jeûne intermittent, réduction des glucides, réduction des gras, diètes centrées sur certains types d’aliments… Mais c’était toujours basé sur des tendances, avec des informations incomplètes.
Cette fois-ci, j’ai voulu m’approcher de la science le plus possible.�J’ai donc :
* calculé le nombre de calories dont j’avais réellement besoin,
* équilibré mes macronutriments (protéines, glucides, lipides).
Pour moi, c’était environ 1750 calories par jour. Le plus important, c’était de manger assez pour avoir de l’énergie et éviter de « tricher » par la suite.
Comptez ses aliments n'est pas pour tout le monde, c'est facile de devenir obsessif et de créer de l'anxiété ou un trouble alimentaire. Ce n'est pas mon cas.
Beaucoup croient qu’il faut une restriction calorique sévère pour avoir des résultats. J’ai appris que c’est le contraire : il faut nourrir son corps suffisamment, mais avez les bonnes choses.
J’ai pesé chaque aliment et tout noté dans une application. Ça m’a permis de savoir exactement ce que je consommais.
ACTIVITÉ PHYSIQUE
Mon programme :
* 30 km de course par semaine,
* 4 séances de musculation de 30 minutes par semaine.
La plupart du temps, je m’entraînais avec mon coach Nick Drossos (il est excellent), via Facetime. Je ne vais pas au gym : je m’entraîne de la maison.
LA VÉRITÉ DERRIÈRE MA MÉTHODE
Peser sa nourriture tous les jours n’est pas réaliste pour tout le monde.� J’ai pu le faire parce que :
* je travaille de la maison,
* Je pouvais ajuster mon horaire en conséquence.
* j’ai eu les ressources pour me soutenir dans ce processus.
Et malgré ça, pendant trois mois, ma vie a été très isolée.�Si tu as une famille, un travail exigeant et un horaire chargé, c’est difficile d’être aussi strict. C"est impossible de peser tes repas au resto, au bureau ou en voyage.
Par contre, cette discipline m’a permis d’apprendre énormément sur la composition des aliments. Aujourd’hui, même si je ne suis plus aussi rigide, je fais de meilleurs choix pour équilibrer mon assiette.
LES AVANTAGES QUI M'ONT AIDER À RÉUSSIR
* Une partenaire : ma femme a fait ce parcours avec moi. Sans elle, ç’aurait été beaucoup plus difficile de rester constant. Si elle mangeait une poutine tous les soirs, j'aurais jamais résisté.
* Du temps : travailler de chez moi me permet de mieux gérer mon horaire et de prioriser mes entraînements.
* La santé : je n’ai pas de condition médicale ni de médication particulière.
* Les ressources : avoir accès à un entraîneur et à l’équipement nécessaire, ça aide.
* Un but clair : mon objectif était précis — être en forme pour mes 50 ans. Ça rend l’effort beaucoup plus concret.
* Le sommeil : j’ai fait de mon mieux pour dormir 7 à 8 heures par nuit, malgré que je souffre d'insomnie.
CONCLUSION
C’est vraiment possible d’être en excellente forme à 50 ans et je suis fier d’avoir appris le chemin pour m’y rendre.
On n'a pas tous les mêmes ressources, mais on peut tous s'améliorer et avoir de meilleures habitudes.
Oui, j’ai repris quelques livres depuis ma photo, mais je reste en très bonne forme.
Dans le passé, il y a eu des périodes où j’ai négligé ma santé, mais plus jamais je ne reviendrai en arrière.
Mon corps c’est mon véhicule de vie. Mon but est de l’entretenir du mieux possible jusqu’à la fin.
Si j’ai un seul conseil à donner : informez-vous.�
Mieux on comprend comment fonctionne notre corps, et comment l’entretenir adéquatement, plus on a les outils pour s’améliorer.
Les bénéfices sont sans fin.
J’ai 50 ans et je compte rester actif, productif et créatif encore très longtemps.
Aujourd’hui, même s’il a repris quelques livres depuis sa photo de transformation, Simon Olivier affirme rester en excellente condition et surtout, avoir trouvé un équilibre qui lui convient. Plus jamais, dit-il, il ne retournera à une vie où il néglige sa santé. À ses yeux, le corps est « le véhicule de la vie » et il souhaite en prendre soin le plus longtemps possible pour rester actif, créatif et productif.
Son message se veut encourageant : chacun, à son rythme et avec ses moyens, peut améliorer ses habitudes et investir dans sa santé. Sa transformation n’est pas seulement une question d’apparence, mais surtout une démonstration de discipline, de résilience et de confiance retrouvée.
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