
Il n'a certainement pas perdu son sens de l'humour !
Après de nombreuses années passées au cœur de l’un des rendez-vous télévisuels les plus observés et commentés du Québec, Simon-Olivier Fecteau vit une fin d’année pour le moins inhabituelle.
Pour la toute première fois depuis près de dix ans, il aborde la période des Fêtes sans la pression constante, le stress créatif et l’urgence extrême liés à la production du Bye Bye. Une transition majeure qu’il a choisi de raconter avec ce qui le définit le mieux : un humour absurde, intelligent et parfaitement assumé.
Dans une vidéo publiée récemment sur les réseaux sociaux, Fecteau prend la parole pour expliquer cette nouvelle réalité. Il mentionne d’entrée de jeu que c’est la première fois depuis une décennie qu’il ne se retrouve pas en mode panique à l’approche de la fin de l’année.
Plus de réunions tardives, plus de montage de dernière minute, plus de sketchs à réécrire sous pression. Puis, avec une fausse inquiétude teintée d’ironie, il se demande : « Qu’est-ce que je vais faire? » Une question qui sert surtout de prétexte à une série de situations volontairement absurdes.
S’ensuit une succession de scènes qui illustrent, de façon totalement décalée, ce qu’il fait désormais de son temps libre. On le voit d’abord manger un avocat sans même enlever la pelure, comme si les conventions de base n’avaient plus aucune importance.
Puis, il décide de faire une sieste improvisée… directement dans la rue, le visage planté dans la neige. Le confort est clairement secondaire, l’idée étant surtout de montrer qu’il a enfin du temps à perdre, ou à gaspiller sans culpabilité.

Il pousse la blague encore plus loin en affirmant qu’il paie maintenant ses comptes à temps, brandissant fièrement une feuille sur laquelle on peut lire « Impôts 2013 ». Vaut mieux tard que jamais !

Dans le même esprit, Fecteau souligne qu’il a désormais le loisir de s’occuper de sa santé, allant jusqu’à évoquer, sans détour, une colonoscopie, symbole ultime de cette disponibilité nouvellement acquise.
La vidéo est aussi truffée de références à l’actualité récente. À un moment, il s’adresse directement à Patrick Lagacé, lançant un « Je te pardonne, Pat », en clin d’œil à la controverse impliquant Guillaume Lemay-Thivierge. Une façon habile de rappeler que même loin du Bye Bye, Fecteau demeure branché sur les débats qui animent l’espace public.
La conclusion de la vidéo frappe tout autant par son sens de la satire. On le voit vendre du sirop d’érable « sans tarif » à New York, une référence directe aux politiques commerciales et aux discours protectionnistes associés à Donald Trump.

Encore une fois, l’humoriste démontre que son regard critique sur l’actualité est toujours bien vivant, même sans la vitrine du Bye Bye.
Au final, cette vidéo, à la fois éclatée et savoureuse, donne l’impression que Simon-Olivier Fecteau vit cette première année sans Bye Bye avec un certain soulagement.
S’il ne nie pas que l’émission représentait un défi créatif stimulant, il laisse clairement entendre que la charge mentale et la pression constante étaient énormes. Loin de s’ennuyer, il semble plutôt savourer cette respiration, prouvant qu’en dehors du stress de la grande messe télévisuelle, son humour reste intact… et peut-être même encore plus libre.
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