Serge Denoncourt
Capture d'écran : Bonsoir bonsoir

Serge Denoncourt se vide le coeur sur Montréal qui n'est plus ce qu'elle était

'' laissez la ville vivre ! ''

Samuel Doiron

Samuel Doiron


Invité récemment à l’émission Bonsoir Bonsoir, Serge Denoncourt n’a pas mâché ses mots lorsqu’est venu le temps de parler de Montréal.

Nostalgique d’une époque où la métropole vibrait au rythme des fêtes et de la vie nocturne, le metteur en scène a livré un véritable cri du cœur, déplorant la perte d’énergie et de folie qui faisait autrefois la réputation de la ville.

Selon lui, Montréal a longtemps été perçue comme un haut lieu de rencontres, d’ouverture et de plaisir. « C’était une ville qui bougeait », se remémore-t-il, en rappelant que même les New-Yorkais descendaient autrefois pour profiter de l’ambiance unique de la métropole.

Aujourd’hui, il observe une ville qui s’endort, où les décisions municipales et certaines attitudes citoyennes contribuent à éteindre peu à peu l’esprit festif.

Serge Denoncourt
Bonsoir Bonsoir - Capture d'écran

L’un des points qui le fait particulièrement réagir est la question du bruit en ville. Denoncourt fulmine contre la fermeture de lieux emblématiques, comme le La Tulipe, suite à des plaintes de voisins importunés.

Pour lui, Montréal perd son identité culturelle et son âme en se pliant à une telle logique. « Quand tu choisis de vivre à côté d’un bar ou d’un théâtre, tu dois accepter qu’il y ait du bruit », lance-t-il, voyant dans cette tendance un signe clair de gentrification et d’uniformisation.

Il en a aussi contre certains choix urbanistiques, notamment l’implantation des pistes cyclables sur des artères achalandées comme la rue Saint-Urbain. À ses yeux, la ville agit à contre-sens en ne profitant pas de rues plus calmes et adaptées, ce qui crée de la frustration et augmente les risques d’accidents.

Serge Denoncourt
Bonsoir Bonsoir - Capture d'écran

Allant même jusqu’à imaginer son programme de candidat à la mairie, Denoncourt a esquissé quelques propositions. Parmi elles, une meilleure gestion du réseau cyclable, mais surtout une refonte de la réglementation estivale sur les terrasses.

Sa vision : permettre aux bars et restaurants de demeurer ouverts jusqu’à 3h du matin pendant l’été. « On a deux mois de chaleur par année, fermez vos fenêtres et laissez la ville vivre », a-t-il résumé avec aplomb.

Pour Denoncourt, redonner vie à Montréal passe par un retour à ce qui a toujours fait son charme : ses bars animés, ses terrasses bondées, sa diversité culturelle et son caractère festif. Plus qu’une critique, son coup de gueule se voulait un plaidoyer vibrant pour réveiller une ville qu’il aime profondément, mais qu’il refuse de voir s’éteindre dans la complaisance et le silence.

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