Sarah-Jeanne Labrosse dévoile pourquoi certains croient qu'elle est toujours bête

Depuis toujours, Sarah-Jeanne Labrosse projette une image lumineuse : un sourire contagieux, une douceur naturelle et une grande générosité envers le public.

Pourtant, malgré cette énergie que tout le monde lui reconnaît, elle admet que son “air neutre”, ce moment où son visage se repose sans expression consciente, peut donner une impression complètement différente. Et elle a accepté d’en parler franchement lors de son passage à Ça finit bien la semaine.

Avec humour, elle a expliqué que certaines personnes ont un “neutre” naturellement accueillant : même sérieux, leur visage semble gentil, doux, ouvert. Chez elle, ce n’est pas le cas. Quand elle n’est pas en train de sourire ou de s’exprimer, on interprète parfois son regard comme sévère ou distant. Et ça, elle le sait très bien.

Sarah-Jeanne affirme même que cette perception lui cause parfois de petits malaises : “On pense que je suis bête, que je juge, que je ne veux pas parler.” Alors qu’en réalité, dans ces moments-là, elle est souvent simplement dans sa bulle, en train de réfléchir, d’observer… ou carrément de combattre la fatigue. Son visage se relâche, et l’effet, avoue-t-elle, peut être un peu trompeur.

Un autre défi : sa mémoire des visages (ou plutôt… l’absence de mémoire)

L’autre grande révélation de son passage en entrevue, c’est à quel point elle reconnaît mal les gens hors des contextes professionnels. Elle raconte qu’il lui arrive de tourner pendant plusieurs jours avec une personne, d’échanger, de connecter vraiment… puis de la croiser par hasard à l’épicerie et de ne pas la reconnaître du tout.

Non pas par snobisme, mais parce que, selon ses mots, “le décor change, donc mon cerveau décroche”. Sur un plateau, elle se souvient de tout : les visages, les prénoms, les anecdotes, même les noms des animaux des techniciens. Mais dans un environnement différent, elle perd ses repères et cherche… sans trouver.

Évidemment, ça a déjà créé des situations délicates. Certaines personnes se sont demandé si elle les ignorait volontairement, ou si elle faisait semblant de ne pas les connaître. Ce qui n’a jamais été le cas.

“C’est sûr que ça alimente une réputation que je n’ai pas envie d’avoir”, reconnaît-elle avec franchise.

Un petit détail qui n’aide pas : elle oublie de porter ses lunettes

Avec le même ton léger qui la caractérise, Sarah-Jeanne a aussi admis qu’elle devrait probablement porter ses lunettes plus souvent. Sans elles, son champ de vision est moins précis, ce qui n’arrange évidemment rien lorsqu’il s’agit de reconnaître quelqu’un rapidement.

Elle dit ça en riant, mais on sent qu’elle est vraiment consciente que ce simple détail pourrait éviter bien des malentendus… qu’elle ne porte tout de même pas toujours ses lunettes parce que, avoue-t-elle, elle les oublie ou les laisse dans son sac.

Derrière l’actrice, la femme : authentique, sensible et profondément humaine

Ce témoignage a permis au public de voir une facette encore plus vulnérable de Sarah-Jeanne Labrosse. On découvre une femme qui se connaît bien, qui reconnaît ses défis sociaux, qui essaie de s’améliorer, mais qui accepte aussi que ce qu’elle dégage ne correspond pas toujours à ce qu’elle ressent.

Son “air neutre” n’est ni un masque ni une attitude : c’est juste elle, telle quelle, dans ses moments de repos, de concentration ou de timidité.
Et finalement, c’est peut-être ça qui la rend si attachante : son honnêteté, sa transparence et sa manière de rire d’elle-même.

Elle a réussi à transformer un sujet parfois inconfortable en un moment de douceur, montrant que derrière le visage qu’on voit à l’écran se cache une personne vraie, imparfaite, et incroyablement humaine.