Philippe Laprise
7 Jours - Capture d'écran

Philippe Laprise raconte comment il a rencontré la femme de sa vie

Ça remonte à loin !

Samuel Doiron

Samuel Doiron


Philippe Laprise a récemment ouvert une fenêtre intime sur sa vie amoureuse, offrant un mélange touchant de confidences et d’humour, deux aspects qui le définissent parfaitement.

Lors d’un questionnaire ludique proposé par le magazine 7 Jours, l’humoriste n’a pas hésité à revisiter certains moments marquants de sa vie, ceux qui font rire… et ceux qui marquent pour vrai.

Quand on lui demande le jour où il a eu l’air le plus fou, Philippe éclate de rire avant même de répondre. Il raconte qu’à l’accouchement de son premier enfant, alors que sa conjointe vivait un moment intense, lui dormait comme une bûche.

Philippe Laprise
7 Jours - Capture d'écran

L’infirmière, à deux doigts d’annoncer l’arrivée du bébé, demande tout naturellement : « Devrait-on réveiller votre mari ? » Sa blonde n’a eu d’autre choix que d’acquiescer, un peu incrédule. Une anecdote qui illustre bien pourquoi les gens l’adorent, il ne se prend jamais trop au sérieux.

Mais le ton change légèrement lorsqu’on aborde le jour où il a rencontré la femme de sa vie. Philippe devient plus doux, presque nostalgique. Leur histoire ne ressemble pas à un coup de foudre instantané dans un café. Non, leur relation est née dans le temps long, celui des amitiés d’adolescence.

Il la connaît depuis le secondaire, bien avant l’âge des relations sérieuses. Elle était cette amie précieuse, ce visage familier qu’on croise d’une année à l’autre, sans comprendre que la vie est en train de préparer quelque chose de plus grand. Et un jour, impossible pour lui de dire exactement quand, le regard qu’il posait sur elle a changé. « Ça a fait bang », dit-il. Pas spectaculaire, mais évident. Deux personnes qui se connaissent par cœur et qui réalisent soudainement qu’elles s’aiment déjà sans le savoir.

Philippe Laprise
7 Jours - Capture d'écran

Interrogé sur le moment où il a eu le plus peur, Philippe raconte une autre histoire savoureuse, cette fois en lien avec l’émission Sortez-moi d’ici! où il a partagé l’aventure avec son ami de longue date, Dave Morissette. Il se souvient de la premièe nuit passée en pleine jungle aux côtés de Dave, immense, bruyant, et pas particulièrement discret, ce n’était pas exactement rassurant. « Quand j'ai dormi à côté de Dave Morissette dans la jungle, c'est le jour où j'ai eu le plus peur. Je me disais qu’il y avait un ours qui était proche… », dit-il en riant. C’est ce genre de souvenir qui scelle des amitiés, et aujourd’hui, il en parle avec beaucoup de tendresse.

Au cours des derniers mois, le public a découvert une autre facette de Philippe grâce à son passage au podcast Barbe à papa. L’humoriste a mis de côté le personnage pour parler avec sincérité de sujets plus lourds : son TDAH, son rapport à la médication, la charge mentale, la parentalité, et cette période difficile qu’il a traversée avant la pandémie. Débordé par les spectacles, les projets, la radio, la famille, il avançait à un rythme impossible. Jusqu’au moment où il a compris qu’il perdait pied.

C’est en 2015 qu’il a choisi de demander de l’aide et de débuter une médication pour mieux gérer son TDAH. Il raconte qu’il se sentait dispersé, impulsif, irritable. Ses réactions à la maison étaient souvent disproportionnées, et cela pesait lourd sur ses relations avec ses enfants et sa conjointe. « J’étais en train de tout abîmer sans m’en rendre compte », admet-il aujourd’hui avec une franchise désarmante.

Grâce à une thérapie régulière, à un suivi professionnel et à un profond travail intérieur, Philippe affirme avoir retrouvé un équilibre. Il dit désormais prendre le temps de s’excuser, d’expliquer, de nommer ses émotions. Il comprend mieux ses limites, ce qui lui permet de prévenir plutôt que guérir. Il insiste d’ailleurs sur l’importance pour les hommes d’oser consulter : parler, comprendre, mettre des mots sur ce qu’on vit, plutôt que d’enfouir par fierté ou par peur.

À travers toutes ces confidences, un fil conducteur ressort : l’amour. Celui pour sa famille, pour sa conjointe, cette amie de toujours devenue son pilier, et celui qu’il se porte aujourd’hui un peu mieux. Entre les fous rires, les peurs absurdes en pleine jungle et les combats intérieurs plus sérieux, Philippe Laprise montre qu’il est bien plus qu’un humoriste : c’est un homme qui apprend, qui évolue et qui aime profondément. Et quand il parle de la femme de sa vie, on comprend que son histoire n’a rien du hasard, mais tout de l’évidence.

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Source: 7 Jours
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