
Elle ne ferme pas la porte, mais la barre est haute
Pénélope McQuade a surpris bien des gens en acceptant de parler ouvertement de sa vie amoureuse, un territoire qu’elle protège habituellement avec beaucoup de pudeur.
Pour une rare fois, l’animatrice s’est confiée avec authenticité au magazine 7 jours, sur son célibat, une situation qu’elle vit depuis maintenant cinq ans. Et contrairement à l’image souvent véhiculée autour du célibat passé 40 ans, Pénélope assure qu’elle traverse cette période avec une grande sérénité.
Elle explique que ces dernières années lui ont permis de reconstruire un équilibre qu’elle avait parfois négligé. Elle consacre davantage de temps à ceux qui comptent le plus, notamment son père, avec qui elle entretient une relation très précieuse.
Elle avoue aussi que, plus jeune, elle avait tendance à faire passer ses relations amoureuses avant tout, laissant parfois ses amitiés de côté. Aujourd’hui, elle dit avoir renoué avec ses amies proches d’une façon beaucoup plus profonde, plus sincère. Ces liens lui apportent une forme de stabilité qui, selon elle, risque de durer bien plus longtemps que ne le ferait potentiellement son prochain partenaire.
Quand la conversation se tourne vers la possibilité de rencontrer quelqu’un, Pénélope éclate de rire : oui, elle a essayé les applications de rencontres, et ce pour la toute première fois de sa vie, cet été. C’était un grand pas pour elle, une expérience qu’elle n’aurait jamais imaginé tenter il y a quelques années.

Elle s’est dit qu’il valait peut-être la peine de s’y ouvrir, puisque les rencontres spontanées dans un café, façon films romantiques, se font plutôt rares, surtout à son âge. Ses cercles sociaux sont établis depuis longtemps et son milieu professionnel, très stable, ne favorise pas non plus de nouvelles rencontres.
Mais après quelques rendez-vous, elle a compris que ce mode de rencontre ne lui convenait pas. Non pas par manque d’intérêt pour les gens qu’elle a croisés, mais parce qu’elle se rend compte que son horaire actuel ne laisse tout simplement pas de place à une vie amoureuse active.
Son émission de radio lui demande énormément d’énergie. Elle travaille six jours par semaine, souvent de longues heures, et met tout son cœur dans chacune de ses entrevues. Après dix heures de travail intense, elle peine à imaginer entrer dans un restaurant pour un premier rendez-vous avec la tête et le cœur disponibles.
Son travail la nourrit tellement, dit-elle, qu’elle se retrouve constamment entourée de personnes brillantes, articulées, passionnées. Elle aime plaisanter en disant qu’il faudrait qu’un prétendant soit aussi stimulant que les invités qu’elle reçoit quotidiennement, une barre qui, selon elle, n’est pas toujours facile à atteindre… et qui pourrait même unfair pour ceux qui se présenteraient devant elle. La vérité, c’est qu’elle déborde déjà d’échanges intéressants, de discussions profondes, et que l’idée de forcer une relation par manque de temps ou d’espace personnel ne lui ressemble tout simplement pas.

Cela dit, elle ne ferme pas la porte à l’amour. Elle se dit prête, lorsque le bon moment se présentera, à accueillir quelqu’un dans sa vie, mais de façon naturelle, sans pression et sans se trahir. Ce qu’elle sait avec certitude, toutefois, c’est que les applications de rencontres, elle les a testées… et ce monde-là n’est pas pour elle.
À travers ces confidences, Pénélope McQuade renvoie l’image d’une femme solide, accomplie et profondément ancrée dans ce qui est important pour elle : sa famille, ses amitiés, son métier et son bien-être. Le célibat, loin d’être un état subi, semble être pour elle une période précieuse, pleine de découvertes personnelles, d’équilibre et de liberté. Elle en parle avec douceur, humour et lucidité, une combinaison qui lui ressemble parfaitement.
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