Olivier Primeau s’insurge contre le coût exagéré de la viande à l’épicerie

Depuis quelques années, l’inflation frappe de plein fouet les consommateurs, et c’est dans les épiceries qu’on en ressent peut-être le plus durement les effets. Ce qui coûtait quelques dollars hier peut aujourd’hui doubler, voire tripler de prix.

Pour les familles, remplir le panier d’épicerie est devenu un véritable casse-tête budgétaire. Même les produits de base, comme le pain, le lait ou la viande, sont devenus des luxes pour certains. Chaque visite à l’épicerie soulève la même réaction : un mélange de frustration, d’incompréhension… et souvent, de colère.

C’est exactement ce que l’entrepreneur bien connu Olivier Primeau a exprimé récemment sur ses réseaux sociaux. Dans une publication qui a rapidement attiré l’attention, il s’est indigné en dévoilant le prix d’un simple paquet de steaks vendu en épicerie : 108,40 $ pour 1,9 kg de viande — soit plus de 55 $ le kilo.

Voici sa publication :

'' 108 $ pour un paquet de steaks au lu On est rendus là au Canada

Sous l'ère des libéraux, que vous l'avouiez ou non. lol

Pas du Wagyu. Pas un resto 5 étoiles. Pas livré à la maison par un chef privé.

Juste... du steak d'épicerie, sous plastique. 1,9 kg pour 108,40 $ = plus de 55 $ le kilo.

Comment une famille moyenne est censée s'offrir ça? Tu travailles 15 heures au salaire minimum juste pour te payer un souper.. c'est ça le Canada des libéraux?

Pendant ce temps-là, les géants de l'agroalimentaire annoncent des profits records.

Mais c'est correct... c'est des amis lol ''

Et ce n’était ni du bœuf Wagyu, ni une pièce rare servie dans un grand restaurant, mais bien de la viande régulière, emballée sous plastique dans un supermarché.

Avec un ton à la fois ironique et percutant, Primeau a dénoncé une situation qu’il considère tout simplement aberrante. Il a souligné qu’à ce rythme, une personne au salaire minimum devrait travailler une quinzaine d’heures simplement pour pouvoir s’offrir un souper de steak.

Une réalité qu’il juge inacceptable et révélatrice d’un système économique qui ne fonctionne plus pour la majorité des citoyens.

Mais son message allait plus loin qu’un simple coup de gueule sur le prix d’un produit. Il a également pointé du doigt les profits records enregistrés par certains géants de l’agroalimentaire, insinuant un lien malsain entre le pouvoir politique actuel et les intérêts de ces grandes entreprises.

Selon lui, pendant que les familles se serrent la ceinture, certains empochent des marges astronomiques sans se soucier des conséquences humaines.

Le cri du cœur d’Olivier Primeau fait écho à une lassitude grandissante chez bien des Québécois. Ce n’est plus seulement une question de chiffres : c’est une question de justice, d’équilibre, et d’accès à une vie décente.

Et quand un simple paquet de viande devient un symbole d’inégalité, il est peut-être temps, comme le suggère Primeau, de remettre en question certaines priorités.