Olivier Primeau partage une photo mentionnant que Montréal est une honte

Olivier Primeau est de nouveau monté au front pour dénoncer une situation qui, selon lui, illustre parfaitement les défaillances de l’administration montréalaise.

Cette fois, son indignation vise la rue Du Havre, où les travaux récents et l’intégration de nouvelles pistes cyclables l’ont complètement découragé.

Dans une publication diffusée sur ses réseaux sociaux, l’homme d’affaires a fait part de son incompréhension face à la manière dont la Ville planifie ce type d’aménagements.

Olivier Primeau précise qu’il n’a rien contre le développement d’infrastructures cyclables. Au contraire, il reconnaît leur importance dans une métropole moderne. Toutefois, il insiste sur la nécessité de concevoir ces projets avec davantage de réflexion, en tenant compte des réalités du terrain et de la circulation déjà complexe à Montréal.

Selon lui, l’administration ne comprend tout simplement pas comment équilibrer les besoins des automobilistes, des piétons et des cyclistes. Il va même jusqu’à qualifier la situation de « honte », un mot fort qui résume bien son découragement.

Voici le message qu'il a partagé avec la photo :

'' Ce n’est pas un montage, c’est la rue du Havre à Montréal

Quand je dis qu’on a besoin de pistes cyclables, je parle de pistes bien pensées et bien situées.

Mais la Ville de Montréal… elle ne comprend absolument rien à ça. Quelle honte. #montreal ''

Son message a suscité une vague de réactions. Dans les commentaires, plusieurs internautes abondent dans le même sens, déplorant le manque de vision de la Ville. Certains rappellent que des cités anciennes comme Montréal ou Québec posent un défi particulier en matière d’urbanisme, où chaque mètre carré compte.

Mais pour d’autres, le problème dépasse la simple question d’espace : ils parlent carrément d’un « cauchemar » quotidien, qui affecte aussi bien les résidents que les automobilistes coincés dans une circulation devenue chaotique.

Cette sortie publique confirme une fois de plus qu’Olivier Primeau n’hésite pas à utiliser sa tribune pour interpeller directement les décideurs. À travers ses critiques, il se fait aussi le porte-voix d’une partie de la population qui, lassée par les chantiers et les décisions controversées, réclame davantage de cohérence et de pragmatisme dans la gestion de la ville.