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Michel Louvain fait une très triste déclaration...

Tous les tristes détails à l'intérieur...

Monde de Stars

Un moment du prochain épisode d'Accès Illimité vous donnera des frissons, dimanche soir. Michel Louvain a fait de puissantes et bouleversantes déclaration, au fil des questions de Jean-Philippe Dion, toujours juste et compréhensif. 

Tout a commencé quand les deux hommes ont parlé de Fernand Gignac et Pierre Lalonde, tous les deux décédés:

MICHEL: «Ça me fait mal de les perdre et je me dis "coudonc, ça va tu être moi après?", jamais deux sans trois t'sais.»

JEAN-PHILIPPE: «Vous êtes tellement organisé, vos pré-arrangements est-ce que c'est réfléchi pour vous?»

MICHEL: «Ah les funérailles y'en aura pas.»

JEAN-PHILIPPE: «Pourquoi?»

MICHEL: «Non.»

JEAN-PHILIPPE: «Un homme public comme vous, ça a pas de bon sens!»

MICHEL: «Oui, ça se fait. Moi il va y avoir une messe, c'est tout. Moi je veux être incinéré tout de suite pis faites moi une messe en mon honneur pis emmenez-moi à Thetford.»

JEAN-PHILIPPE: «Mais pour un homme de spectacle, vous voulez pas avoir de dernier spectacle?»

MICHEL: «Non.»

JEAN-PHILIPPE: «C'est quoi la dernière chanson que vous aimeriez chanter? »

MICHEL: «Je termine mon spectacle avec Un certain sourire, qui était la chanson de ma mère. Je pourrais chanter ça pis le rideau baisserait pis ce serait la fin. Ça me dérangerait pas.»

JEAN-PHILIPPE: «Pourquoi cette chanson est si symbolique pour vous?»

MICHEL: «En 77, pour mes 20 ans de carrière, Radio-Canada on fait un spécial Michel Louvain, aux Coqueluches. J'ai fini l'émission en chantant Un certain sourire à maman. Pis je la tenais dans mes bras pis elle avait une belle robe longue. On était en direct pis je sentais qu'elle tombait pis je la retenais en chantant, je me disais "qu'est-ce qu'elle a?", pis quand j'ai fini de chanter, Gaston Leroux a dit "aurevoir mesdames, messieurs, à demain". Ma mère est tombée sur le plancher, elle s'en est jamais remise, elle est morte dans un hôpital huit ans après, sans jamais retourner chez elle. J'aurais aimé qu'elle meurt là. C'est dur à dire hein, je l'ai vu huit ans de temps, une femme qui ne savait même pas que j'étais en face d'elle. À toutes les fois que je chante Un certain sourire, elle est à côté de moi.»

Il a terminé en disant ceci:

«Ma mère aurait 110 aujourd'hui je pense. J'ai pas eu le temps de m'en occuper. Ma carrière a pris tellement de temps, j'ai pas eu le temps de m'occuper d'eux autres. Même mon père, je lui ai pas assez donné de temps. C'est ben beau au téléphoner, mais c'est pas juste ça. Faut aller leur dire en face, pis les prendre dans tes bras. C'est un peu mon remord, dans ma vie.»

Rendez-vous dimanche pour la suite.


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