Mélissa Bédard nous raconte comment elle a appris le décès de sa mère
Une difficile épreuve
Mélissa Bédard, une chanteuse très appréciée des Québécois, continue de nous étonner avec son talent incontestable. Récemment elle était l'invitée de Marie-Claude Barrette dans sa balado 'Ouvre ton jeu' et elle s'est ouverte sur un sujet très délicat, soit celui de la mort de sa mère.
Mélissa a perdu sa mère lorsqu'elle avait à peine 10 ans. Elle a donc dû affronter des moments difficiles dès un très jeune âge.
Aucun enfant ne se prépare à une telle épreuve mais la chanteuse a révélé à Marie-Claude, de quelle façon elle a appris le décès de sa mère.
On faisait nos devoirs mon frère et mois, on avait dix ans, puis dans la soirée quelqu'un cogne à la porte pour nous demander "Est-ce que madame Dubé habite ici?"
Mon père est venu nous chercher dans la cuisine, parce que lui il savait.
Quand ils sont arrivés avec leurs grands manteaux noirs, mon père le savait. Il est venu nous chercher tout de suite mon frère et moi puis il a dit "Vous ne dites rien sans eux! je ne veux pas avoir à dire ça! je ne veux pas avoir à leur annoncer rien! ils vont toute savoir maintenant"
Puis c'est comme ça qu'on a appris le décès de ma mère.
- Mélissa Bédard
Elle poursuit en racontant que ce fut très difficile pour son père car c'était vraiment la femme de sa vie, elle ne les a jamais entendu se chicaner.
Elle voulait prendre soin de son père par la suite mais il ne laissait pas ses émotions sortir devant elle pour les protéger.
Une histoire tellement triste et on ressent toute l'émotion encore présente chez Mélissa.
Aujourd'hui la talentueuse chanteuse a sa propre famille et elle a de quoi être fière.
Le mois passé pour la St-Valentin, elle avait partagé un touchant message et une photo pour souligner tout l'amour qu'elle leur porte.
« Dire “je t'aime”, c'est à chaque jour en se levant, en quittant la maison. Après un appel sur son heure de lunch, au retour et au dodo, dire “je t'aime” c'est tous les jours de l'année, pour toutes les raisons du monde, aux gens qu'on aime. L'amour, c'est d'abord de s'aimer soi-même avant tout, car pour s'ouvrir à l'autre, il faut le ressentir pour soi. Aujourd'hui, ce n'est qu'un rappel. La Saint-Valentin ne doit pas vous coûter un bras, mais la simple valeur d'un cœur qui bat pour son ami(e), pour sa famille, pour ses enfants, son ou sa partenaire. C'est ça notre vraie richesse. Je t’aime mon Karl Fortier papa extraordinaire notre richesse c’est de s’être trouvé »