
Elle a décrit la scène avec une précision et une honnêteté désarmante
En ondes avec Sébastien Benoit, l’animatrice et comédienne Maripier Morin a offert un moment de radio franchement mémorable en racontant une anecdote à la fois drôle, candide et plutôt coquine impliquant son conjoint, l’acteur Jean-Philippe Perras.
Fidèle à son franc-parler et à son humour désarmant, Maripier n’a pas hésité à se livrer avec authenticité sur un sujet que peu de gens osent aborder publiquement : la spontanéité et la complicité dans un couple.
Tout a commencé par une réflexion sur la communication et la présence dans la vie à deux. Maripier expliquait qu’elle voulait faire plaisir à son chum, qui lui reprochait gentiment d’être souvent accrochée à son téléphone.
Elle a donc pris la décision, un peu symbolique mais sincère, de laisser son cellulaire dans la voiture en allant chercher les enfants à la garderie pour passer un vrai moment de qualité avec lui. Un simple geste, mais qui a eu un grand effet : « des mercis en veux-tu, en v’là », a-t-elle raconté en riant.

Mais la discussion a rapidement pris une tournure plus croustillante. Dans un élan de transparence et avec son sens du récit bien à elle, Maripier a ensuite admis qu’elle avait voulu faire preuve d’un peu plus d’initiative dans la chambre à coucher.
Inspirée par un clip de Charlotte Cardin qui lui avait, disons, réveillé son côté séducteur, elle a décidé de surprendre Jean-Philippe, qui étudiait tranquillement ses textes pour STAT. Et disons que la soirée a pris un virage… inattendu.

Toujours avec humour et autodérision, elle a décrit la scène avec une précision et une honnêteté désarmantes. Entre deux fous rires, elle a confié qu’après cette initiative, les “merci” de son chum n’en finissaient plus, au point où elle a dû lui demander d’arrêter pour ne pas briser le moment. « Là, j’étais rendue mal à l’aise », a-t-elle lancé en rigolant.
Au-delà du côté amusant et un brin osé de l’anecdote, Maripier Morin en a profité pour livrer un message sincère sur l’importance d’entretenir la connexion dans un couple, que ce soit par la communication, la présence ou la complicité physique. « Je me suis félicitée d’avoir eu de l’initiative », a-t-elle admis, en riant d’elle-même et en concluant qu’il faudrait qu’elle répète l’expérience plus souvent.
Voici l'extrait en question :
" C'est parce que hier, j'ai fait deux affaires. Aimer mieux mon chum. L'aimer comme il a envie d'être aimé. Des fois, c'est des affaires simples. Je t'explique. Mon chum, ça fait des mois, des semaines qu'il me sille les oreilles avec "J'aimerais ça que tu déposes ton téléphone. Et quand on se parle, que tu sois présent. Réellement.".. Hier, en allant chercher les enfants à la garderie, j'ai déposé mon téléphone dans mon char. On a parlé pendant 20 minutes. Là, des merci. En veux-tu, en v'la, "merci mon amour, merci d'avoir fait ça, je l'apprécie mon amour."
Tu sais, des fois on n'a pas le même langage de l'amour. Bon, première affaire, ça c'est accessible à tous. Être disponible, être présent pour l'autre. Mais ça c'est important, parce que j'ai lu là-dessus, il y a des couples en ce moment, tout le temps le nez fourré dans leur téléphone, on oublie de revenir à l'essentiel. Juste un petit moment ensemble où est-ce qu'on rit de niaiserie, on prend des nouvelles de notre journée. Même pas obligé d'être sérieux, juste être là. Être toute là.
L'autre affaire, ça c'est plus complexe, mais bon. Moi, dans couchette, je suis assez monotone. Je ne suis pas celle qui a le plus d'initiatives. Je ne suis pas la fille la plus sexuée au monde. Bref, hier, j'ai pris ma douche, chose que je ne fais pas souvent. Puis, en sortant de la douche, J'avais vu le clip de Charlotte Cardin. Puis ça m'a mis dans un état de coquinerie next level. Parce qu'on s'entend que dans ce clip-là, on parle d'un trio triangle amoureux. C'est comme un genre de threesome. L'acteur est chaud, Charlotte est chaude, à french, l'autre fille. Bref, ça m'a donné des idées. Puis là, comme je ne peux pas inviter une autre fille dans notre couple, je me suis dit, bon, qu'est-ce que je pourrais faire? Fait que là, je me suis dit, bon, je vais être coquine.
Je vais avoir de l'initiative. Je ne sais pas pourquoi, tantôt j'ai parlé d'équitation, je me suis dit que c'est vrai que la cowgirl inversée. J'espère que mes parents et que mon beau-père écoutent pas, j'ai chaud. Alors, on imagine que Jean-Philippe est couché sur son dos. Il est en train d'apprendre ses textes de STAT, dans lesquels il va frencher Suzanne Clément, que ça fait pas mon affaire. Fait que je me suis dit, quel meilleur moment pour y rappeler que c'est moi le boss. Fait que j'ai pas dit un mot. Je suis sortie de la salle de bain. Je me suis enlignée. Je me suis mise en position. Puis mon chum, je te dis, là,
Mais là, c'est les merci qui finissent plus. J'ai dit, là, il faudrait vraiment que t'arrêtes de me remercier. Là, j'étais rendue mal à l'aise. J'ai dit, là, il faut que t'arrêtes. Fais ton travail. Arrête de me remercier, Seigneur Jésus. On peut-tu, c'était tout après péter mon mood, mais c'était comme plus fort que lui. Il fallait qu'il dise merci. Puis là, j'étais comme, il faut vraiment que t'arrêtes. Il faut vraiment que tu te concentres. Bref. J'y ai fait plaisir, mais je me suis fait plaisir aussi. Tout le monde a eu du plaisir dans l'histoire, je ne t'en dis pas plus.
Mais bref, ça a fait du bien, ça a comme énergisé tout le monde. C'est comme si je me suis félicité d'avoir de l'initiative, puis il faudrait que je le fasse plus souvent. C'est ça le constat. C'est que je suis paresseuse, puis je n'ai pas d'initiative, puis là, je l'ai vu comment ça a rendu mon chum heureux. "
Une chose est sûre : que ce soit par son humour, son authenticité ou sa capacité à parler des vraies choses sans filtre, Maripier Morin a une fois de plus prouvé qu’elle sait captiver son public.
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