
Elle a expliqué qu’il s’agit d’un réflexe difficile à contrôler
Maripier Morin s’est forgé une réputation de transparence depuis qu’elle est à la barre de Les filles du lunch sur les ondes de Rythme FM. Chaque semaine, elle ouvre une fenêtre sur sa vie personnelle, sans prétention et sans filtre, ce qui contribue largement à la complicité qu’elle entretient avec son public.
Entourée de Marie-Eve Janvier ou encore de Sébastien Benoit, elle partage autant ses bons coups que ses moments plus fragiles, et c’est précisément ce qui fait son charme auprès des auditeurs.
Récemment, elle a choisi d’aborder un sujet plus délicat : un aspect de sa personnalité qu’elle aime beaucoup moins, surtout lorsqu’il refait surface dans sa relation de couple.
En ondes avec Sébastien Benoit, elle a expliqué qu’il s’agit d’un réflexe difficile à contrôler, mais qui revient trop souvent à son goût. Selon elle, une bonne partie des tensions à la maison provient de cette habitude qu’elle traîne depuis longtemps et qu’elle aimerait réellement laisser derrière elle.

Pour illustrer son point, elle a raconté un événement très récent.
Son conjoint, l’acteur Jean-Philippe Perras, devait assister à un visionnement important pour son projet Dérive. Deux horaires s’offraient à lui : un en fin d’après-midi et un en début de soirée. Dans un effort de jongler avec son agenda chargé et la vie familiale, il avait finalement choisi la séance la plus tôt, question de pouvoir revenir à temps pour le reste de la soirée.
Pendant qu’il était absent, leur petite Margot, âgée de trois ans, s’est blessée à la lèvre, ce qui a provoqué un saignement impressionnant. Maripier a confié qu’elle ne gère vraiment pas bien les situations où ses enfants se blessent. Elle panique, elle se sent démunie, et l’émotion prend immédiatement le dessus. C’est dans ces moments-là qu’elle voit surgir un côté d’elle qu’elle souhaiterait changer.

Lorsque Jean-Philippe a fait un appel vidéo pour s’assurer que tout allait bien, ce réflexe dont elle parle s’est manifesté. Submergée par la peur, le stress et l’adrénaline de la situation, elle a reconnu qu’elle devient brusque, froide, presque injuste.
Au lieu de nommer ses émotions ou d’exprimer qu’elle aurait souhaité ne pas être seule lors de cet incident, elle boude, elle se ferme, et elle envoie indirectement le message que son conjoint aurait dû être présent. Elle sait pourtant très bien qu’il n’est aucunement en faute.
" Je deviens maline, je deviens méchante, mais c’est parce qu’intérieurement, j’aurais aimé ça que Jean-Philippe soit là. Je suis frue, je le fais sentir mal, je le fais sentir coupable, parce qu’il n’était pas là.
Mais je ne dis pas ça, je boude, puis j’y garroche ça dans sa cour. Je le fais sentir mal, je le fais sentir coupable. Moi, je fais tout le temps ça, lui, il ne fait jamais ça. "
Avec beaucoup de franchise, Maripier a admis que ce comportement lui pèse énormément. Elle se rend compte qu’elle fait porter à Jean-Philippe un poids qu’il ne mérite pas et qu’elle regrette à chaque fois d’avoir cette réaction instinctive.

Elle a souligné que son partenaire ne lui fait jamais vivre ce genre de malaise et que, justement, cela accentue encore plus son désir de travailler sur elle-même pour mieux gérer ces moments de vulnérabilité.
Cette confession, partagée en toute simplicité au micro de Rythme FM, démontre à quel point Maripier est consciente de ses défis personnels et souhaite évoluer dans son rôle de mère, de conjointe et de femme. En parlant ouvertement de ses imperfections, elle normalise aussi les difficultés auxquelles de nombreux parents peuvent s’identifier.
Rappelons que Maripier Morin et Jean-Philippe Perras forment un couple solide depuis plusieurs années et qu’ils sont les parents de deux jeunes enfants : la petite Margot, trois ans, et le petit Henri, un an. Leur quotidien ressemble à celui de bien des familles, plein d’amour, de défis, de fatigue et d’ajustements constants.
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