Maripier Morin, bouleversée par ce récit, a réagi avec dégoût et incrédulité
Marie-Ève Janvier a récemment pris la parole dans son émission Les filles du lunch, qu’elle anime aux côtés de Maripier Morin, pour revenir sur un moment de sa carrière qui continue de la hanter.
Derrière son sourire et sa bonne humeur habituels, elle a raconté une expérience télévisuelle en France qui, des années plus tard, lui provoque encore un profond malaise.
À l’époque, Marie-Ève et son conjoint de scène et de vie, Jean-François Breau, étaient plongés dans une intense tournée promotionnelle pour la comédie musicale Don Juan. Le duo passait de plateaux télé en entrevues, multipliant les apparitions pour séduire le public européen.
C’est dans ce contexte que la chanteuse a été invitée sur le plateau de l’émission Tout le monde en parle, alors animée par Thierry Ardisson, une figure très connue en France.
Ce qui devait être un passage télé comme les autres s’est transformé en une expérience traumatisante. Elle se souvient encore du moment où les lumières du studio ont soudainement pris une teinte rosée, sans qu’elle sache pourquoi. On lui a alors glissé à l’oreille que l’animateur avait prévu de l’embrasser en direct, devant les caméras, sans son consentement.
Prise de court, elle n’a pas eu la possibilité de réagir. Quelques secondes plus tard, Ardisson s’est levé et est allé poser ses lèvres sur les siennes, sous les applaudissements du public qui croyait assister à une mise en scène amusante.
Pour Marie-Ève, ce fut au contraire un instant de panique et d’impuissance. En racontant cet épisode, elle a insisté sur le malaise profond qu’elle a ressenti et sur le caractère inacceptable d’un tel geste. Avec du recul, elle estime qu’il s’agissait d’une violation claire de son espace et de son consentement, et qu’un tel comportement ne devrait jamais être banalisé.
Sa coanimatrice Maripier Morin, bouleversée par ce récit, a réagi avec dégoût et incrédulité, affirmant qu’elle ne pouvait pas croire qu’un tel moment ait pu se produire en direct, sous les yeux d’un public et d’une équipe de production. Cette réaction traduit bien le fossé entre certaines pratiques médiatiques d’autrefois et les standards actuels.
En partageant ce témoignage, Marie-Ève Janvier ne se contente pas de lever le voile sur une humiliation personnelle : elle met en lumière l’importance cruciale du consentement et rappelle à quel point la pression d’un direct peut réduire au silence les personnes prises au piège.
Ce retour en arrière montre aussi que le chemin parcouru dans la lutte pour des environnements de travail plus respectueux et sécuritaires reste récent, et qu’il est nécessaire de continuer à en parler.
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