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Monde de Stars

Marie-Ève Janvier, les yeux pleins d'eau, nous offre le moment de radio le plus touchant de l'année

Tous les détails ici

Samuel Doiron

Lors de l’émission Les Filles du Lunch sur les ondes de Rythme FM, Marie-Ève Janvier a partagé une lettre bouleversante qu’elle avait rédigée en souvenir du jour le plus éprouvant de sa vie

Marie-Ève Janvier continue de briller sur les ondes de Rythme FM en coanimant Les Filles du Lunch aux côtés de Maripier Morin. 

Marie-Ève Janvier, les yeux pleins d'eau, nous offre le moment de radio le plus touchant de l'année
Marie-Ève Janvier Instagram

Son aisance au micro et sa complicité avec Maripier permettent d’aborder une variété de sujets avec sensibilité et légèreté, rendant chaque émission captivante. Que ce soit pour discuter d’actualités, partager des anecdotes personnelles ou donner la parole à des invités inspirants, Marie-Ève Janvier fait un travail remarquable et continue de séduire les auditeurs avec son énergie positive et son professionnalisme.

Marie-Ève Janvier, les yeux pleins d'eau, nous offre le moment de radio le plus touchant de l'année
Marie-Ève Janvier Instagram

Dans les dernières heures, elle nous a fait verser quelques larmes.

Dans ce message chargé d’émotion, elle replonge dans le 4 février 2013, une date gravée à jamais dans sa mémoire. Ce jour-là, elle et sa famille ont reçu une nouvelle insoutenable : il n’y avait plus aucun espoir pour son frère Louis-Philippe, le cancer ayant gagné la bataille.

Marie-Ève Janvier, les yeux pleins d'eau, nous offre le moment de radio le plus touchant de l'année
Rythme FM - Tik tok

Voici sa lettre émouvante : 

La pire journée de ma vie. Il y a des jours qu'on voudrait effacer. Des journées qui s'imposent, qui frappent à la porte sans qu'on les ait invités, puis qui entrent chez nous avec leurs grosses bottes sales.

Le 4 février, c'est une journée comme ça pour moi. La pire de ma vie. Le 4 février 2013, mon frère Louis-Philippe, 25 ans, entouré de mon père, ma mère, ma soeur, sa blonde et moi, a entendu les mots qu'aucun être humain ne devrait jamais entendre. Il n'y a plus rien à faire. On n'a plus de traitement à donner. Son médecin était en train de lui dire que le cancer avait gagné, qu'il ne pouvait plus rien pour lui, qu'il n'avait plus d'espoir.

Je me souviens comment c'était difficile pour lui de dire ça à mon frère. Annoncer à quelqu'un qu'il va mourir, c'est quand même fou comme moment à vivre. Mon frère, assis bien droit dans son lit d'hôpital, le regard un peu vide, essayant d'absorber cette trop grande nouvelle-là, a regardé son médecin, droit dans les yeux.

Sans colère, sans panique, il a dit « C'est correct, je comprends ». Trois jours plus tard, il n'était plus là. Tout le monde a une pire journée dans sa vie. Celle qu'on ne veut pas vivre, mais qu'on doit traverser. Pour certains, c'est une rupture, une vérité qu'on n'est pas prêt à entendre, un accident, une mauvaise nouvelle, un adieu qu'on n'a pas eu le temps de faire. Ce sont ces journées qui brisent quelque chose en nous et qui changent le cours de nos vies à jamais.

Marie-Ève Janvier, les yeux pleins d'eau, nous offre le moment de radio le plus touchant de l'année
Rythme FM - Tik tok

Je repense à cette journée-là et je me demande ce que ça aurait changé s'il y avait une pilule pour rien ressentir après ce moment-là, pour effacer la douleur, pour ne pas vivre cet instant où tout bascule. Est-ce que je l'aurais prise? Oui, sans hésiter qui ne le ferait pas.

Mais la vie ne nous donne pas le choix. Elle nous force à ressentir, à souffrir, à affronter ce qu'on voudrait fuir. Le temps passe. Oui, ça met une couche de douceur sur la douleur. Mais ça efface pas. Ça efface rien. Mais ça adoucit. Ça permet de respirer à nouveau, d'aimer à nouveau, de rire même sans même se sentir coupable de ça.

Mais cette journée-là, elle disparaît pas. Elle revient toujours. Puis le 4 février reste. Il s'impose. Chaque année, comme un rappel que certaines journées marquent une vie à jamais. Avec le temps, j'ai appris à l'accueillir autrement, à me rappeler de mon frère, non pas dans cette journée-là, mais dans toutes les autres. Dans son sourire, dans ses blagues, dans son énergie. C'est difficile, mais c'est la seule façon d'avancer.

On ne choisit pas nos pires journées, mais on peut choisir comment on vit avec elles. Puis c'est comme ça que j'avais envie de la vivre cette année avec vous autres.